Olympia

Chapitre XXVII.

Le matin, Olympia se réveilla de bonheur et surtout de bonne humeur. Plus les jours passaient plus Marco avait confiance en elle.
Le fait qu'il soit amoureux d'elle facilitait encore plus les tâches. Elle n'avait pas besoin de le séduire mais de le mettre en confiance afin de briser le jeune homme.
Elle se tourna vers lui. Il dormait encore paisiblement. Elle se mit de côté puis posa sa tête sur son coude pour l'observait tranquillement.
Elle le trouva très beau. Il avait beaucoup de charme. Soudain elle écarquilla les yeux , elle venait vraiment de penser ça ?
Il était un démon , ce qu'il a vécu ne changeait rien de ce qu'il est. Un assassin.
Elle s'approcha doucement de son visage puis effleura de ses doigts sa longue cicatrice qui se trouvait sur sa joue. Qui était l'un de ses plusieurs mystères.
Alors qu'elle caressait sa joue en réfléchissant sur l'histoire de la cicatrice, Marco ouvrit les yeux doucement avec un énorme sourire au lèvres.
C'est bien la première fois qu'il se réveille ainsi, le cœur battant à toute allure, avec l'esprit en paix.

—  Buongiorno. Dit la jeune femme en gardant toujours la main sur sa joue.

Il sourit et attira le visage de sa femme vers lui puis il déposa un léger baiser sur ses lèvres encore chaudes.

—  Ta cicatrice est magnifique.

Il la regarda surpris. Jamais on ne lui avait complimenter sur son horrible cicatrice qui le rendait aussi charmant que craignant.

— Tu as de ces drôles de pensée chaton. Mais tu as raison toutes les filles adorent ça. Dit-il en riant.

—  Oh non pas pour les mêmes raisons. Dis moi qui t'as fais ça ?

— Personne.

Puis il se leva du lit rapidement laissant derrière lui, une Olympia encore plus curieuse.
Elle entendit l'eau de la douche coulait, elle s'en voula de lui avoir demander l'origine de sa blessure.
Elle sortit du lit puis retourna dans sa chambre.

**********

—  Papa je te promet qu'il ne m'arrivera rien ! Il faut que tu me trouve cet homme.

—  No ! As-tu perdu la raison Oly ? Je ne veux pas que tu te mêles aux histoires de ton mari.

—   Mais ce ne sont pas les siennes. Je veux juste lui demander quelques informations c'est tout.

—  Valdi n'est pas un homme de confiance.

—  Papa si tu veux me voir vivre dans cette maison tu le feras !

Santino souffla puis céda aux demandes de sa fille. Olympia lui avait tout raconter à propos de l'ennemis secret de Marco.
Elle voulait savoir qui était cacher derrière tout ça.

—   C'est d'accord mais tu seras accompagnés de mes hommes.

Elle hocha la tête.

*********

Quelques heures plus tard, Olympia arriva sur le lieu du rendez-vous que lui avait donner Valdi.
Elle s'assit sur un des banc attendant impatiemment la venue du traître.

—  Signora Bervenga ?

Elle pivota la tête vers sa gauche puis découvrit un homme d'une trentaine d'année vêtu d'un costume trois pièces qui avait l'air de coûter une fortune.

—   Monsieur Valdi ?

—  Ravi de vous rencontrer. Dit-il en lui déposant un léger baiser sur le dos de la main.

Puis il s'assit à ses côtés.

—  Je suppose que votre mari n'est pas au courant de notre rencontre ?

—   No. Bien-sûr si vous gardez votre langue dans la poche.

—  Que me voulez vous signora ?

—   Pour qui travaillez vous ?

Il ria face à la question de la jeune femme.

—  Je ne vois pas de quoi vous parlez. Je ne travaille pour personne.

—  Ne le niez pas. Je sais que quelqu'un veut descendre Marco alors dites moi qui il est. Je veux le rencontrer.

—  Pourquoi ?

—  Cette partie là, ne vous regarde pas.

—  Qui ne me dit pas que c'est un piège ? Vous êtes sa femme bon dieu ! Vous voulez jouer à la super femme qui sauve son mari ? Et bien écoutez ma jolie, je vous conseille de ne pas vous aventurez sur ces milieux là. Ça serait vraiment dommage pour une femme aussi belle que vous.

Puis Valdi se leva et avança rapidement vers sa voiture hors de prix.
Olympia soupira d'agacement. Il fallait à tout prix retrouver cet personne.
Autrement elle ne pourrait pas ce débarrasser du grand Marco Bervenga.