Chapitre XL.

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—   Épouse-moi Ada.

       Il sortit ces trois mots comme s'il venait de lui dire bonjour. Aucun sentiment, aucune excitation, pas d'amour rien. Et pourtant il venait de prendre l'un des plus gros risques de sa vie sans le savoir.
À vrai dire il n'avait même pas réfléchi. Il faisait ça contre Olympia. Lui, qui espérait secrètement qu'il l'aime, il venait de recevoir un couteau en plein coeur.
Ada était une magnifique jeune femme. Elle était tombé amoureuse de lui dès leur première rencontre. Malheureusement pour elle, ce n'était pas réciproque ainsi Marco mettait toujours une barrière entre eux. Ce qui explique le fait qu'elle jouait des hommes comme elle le voulait, elle baisait avec eux sans sentiments jusqu'a ce jour où Marco était venu à sa porte et qu'il lui ai fait l'amour.
Elle était aux anges, c'était bien le cas de le dire. Surtout après sa demande de mariage.

—  Qu'... Qu'as tu dis ? Bégaya t-elle en cessant ses baisers.

Le beau brun se retourna face à elle, la fixant de ses beaux yeux.

—  Épouse-moi.

Des larmes de joies montèrent aux yeux de la jolie rousse. Elle qui perdait espoir auprès de lui, allait l'épouser.
Elle sauta à son cou, puis lui déposa des baisers partout sur le visage.
Marco prit son visage en coupe puis l'embrassa. Doucement, il la poussait vers le lit. Et une autre partie de jambes en l'air de plus pour fêter ça !

***********

       De la nouvelle marchandise était arrivée dans l'entrepôt de Sghezzi, qui se trouvait au Mexique. Principalement de la coke et de la marijuana . Le problème, c'est que la circulation de ses herbes étaient de plus en plus risqués étant donné que les flics s'infiltraient partout. Ce qui agaçait de plus en plus Seghezzi, qui avait des doutes sur plusieurs des types avec qui il travaillait.
Il avait ainsi demandé de l'aide, il y a quelques jours, à son futur gendre Marco. Celui-ci qui ne faisait partie d'aucun trafics de drogues, jugeant très sale  ce genre de business.

—  Monsieur, Don Bervenga est arrivé.

Azzo Seghezzi bondit du canapé, surpris de voir son fidèle associé. Il espéra un moment qu'il ai trouvé un moyen pour faire passer la marchandise jusqu'à Miami.

—  Don Bervenga ! Infine, cominciavo a perdere speranza ! Enfin, je commençais à perdre espoir.  Paul allez nous ramener deux bon cafés.
Assieds-toi Marco.

Le jeune homme s'installa sur le fauteuil en face puis déposa un petit papier plié sur le cendrier vide.

  —    J'ai trouvé une petite  famille mexicaine sans soucis qui va bientôt immigrer ici. Nous allons installé la marchandise dans leur voiture, bien camouflée. Il y a la plaque de la voiture inscrite sur le papier et le nom de la famille.

—    Comment ça ils sont au courant ?

—  No. Ils ne savent rien du tout. Un de mes hommes a simulé un accident avec la voiture de l'homme. Il l'a ainsi ramené dans le garage de Frank. Pendant que l'homme croyait qu'il réparait sa voiture, Frank a installé la marchandise dedans. Nous allons suivre la voiture jusqu'au frontières puis ça sera ton tour, tu récupères tout.

—   Bene. Je te fais confiance mon ami. Ils sortent en route quand ?

—  Dans deux jours.

Marco se leva afin de partir, il serra la main de Seghezzi, puis fit glisser un second papier dans sa paume.

***********

—   Mademoiselle, il y a quelqu'un pour vous au salon.

Olympia qui était entrain de peindre s'arrêta rapidement.

—  Qui est-ce Miranda ?

—   Un jeune homme, il m'a dit que vous étiez des connaissances et qu'il souhaitait vous parler.

—   Bien dis lui que j'arrive.

Elle se leva pour aller se laver les mains tachées de peintures, puis descendit au salon. Un homme d'une trentaine d'années, se leva en la voyant arrivée. Sa tête lui disait vaguement quelque chose.

—   Bonjour Olympia.

—   Bonjour. Je suis désolé je ne sais plus votre nom.

—  Alex. Vous savez le type qui vous a abordé au bar lors du mariage de Gloria.

Elle fit mine de réfléchir puis se rappela de l'homme qui l'avait accompagné au bar.

—   Oh ! Je suis désolé ! Alex. Asseyez-vous je vous en prie.

—   Ce n'est pas grave. Vous aviez un peu bu ce soir là. Répondit l'homme en souriant timidement.

—  Oh j'ai du vous saouler, je ne supporte pas l'alcool longtemps.

—   Vous étiez très mignonne surtout.

—   Que me vaut votre visite ? Changea t-elle de sujet.

Il souffla puis détourna son regard de la jeune femme. Il semblait cependant très anxieux.

—   Olympia. Je vais être  honnête avec vous. Je suis flic. Enfin je travaille au bureau de stup' et j'ai besoin de vous.

Olympia écarquilla les yeux en entendant l'aveu du jeune homme.

—   Besoin de moi ? Pourquoi ?

—   Je suis dans l'affaire de Seghezzi. C'est un des plus gros trafiquants de cette ville. Et comme vous etes.. Enfin vous étiez la femme de son associé, peut-être...

—   Non ! Coupa Olympia en fronçant les sourcils.  Je refuse de faire le mouchard.

—   Écoutez Olympia. Cet homme ne cesse d'augmenter les ventes de drogues à New-York. Nous devons l'arrêter au plus vite.

—   C'est non. Et même si je tenais à accepter cela, je ne pourrais vous aider. Marco me tenait toujours à l'écart de tout ceci.  Maintenant, allez vous en , je comprends mieux vos approches lors du mariage.

Puis elle s'en alla, vexée par la proposition du policier. Elle qui croyait qu'il était réellement sous son charme. Elle avait fait fausse route comme d'habitude.
Le soir, elle raconta cet incident à son petit-ami qui paraissait très intéressé de la situation. Ce qui la fit regretter à la seconde, même  si elle avait décidé de couper les ponts avec Marco, jamais elle ne souhaiterait qui lui arrive quelque chose de grave.
Le téléphone d'Ermès sonna. Le brun sortit de la pièce pour y répondre.

—   Parle.

—   Monsieur, Bervenga est venu ce matin. Ils vont passer la marchandise avec une famille mexicaine.

—   As-tu la plaque ?

—  Oui monsieur.

—   Parfait. Passe chez moi demain. Je vais te dire ce que nous allons faire.

OlympiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant