Chapitre XV.

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Docteur Sheppard, accompagné de Camila, arriva au salon.
Il s'assit à côté de Marco et regarda rapidement sa blessure.

— La balle t'a juste frôlé, il n'y a rien de grave. Par contre elle est assez profonde donc je vais juste devoir coudre l'ouverture.

— Commence vite Sheppard, j'ai des comtes à régler.

— Enlève ta chemise.

Puis le docteur Sheppard commença à lui coudre sa blessure.
Tandis qu'Olympia descendit les escaliers, elle se dirigea rapidement vers eux en voyant l'état de Marco.

Quant il la vit s'approcher, Marco leva la tête vers elle en faisant une moue.

— Accident de travail.

Elle leva un sourcil, elle n'était pas dupe et savait très bien ce qu'il a pu se passer.
Cependant elle hocha juste les épaules en guise de réponse. En fait, elle s'en fichait royalement.
" Dommage qu'ils n'ont pas été jusqu'au bout" avait même t-elle penser."

Puis elle s'en alla dans la cuisine, remplir son ventre vide.

— Veux tu que je te prépare quelque chose Olympia ? Demanda Camila en la voyant se diriger vers la cuisine.

— Non merci, je vais le faire moi-même.

Elle cuisina des lasagnes, son plat préféré. Alors qu'elle se mit une assiette, elle remarqua du coin de la porte, Marco seul, mi allongé sur le canapé.
Elle réfléchit quelques seconde puis
fit demi tour puis mit une part du plat dans une autre assiette.

— As tu faim ? Je t'ai fais des lasagnes.

Puis elle posa l'assiette sur la table basse.
Marco se redressa en souriant.

— Tu as cuisiné pour moi ?

— Oui. J'ai un minimum de culpabilité contrairement à d'autres.

— Ca faisait longtemps  que je n'en avais pas manger ! 

Elle sourit sournoisement puis s'assit à ses côtés.
Marco sembla surpris, non seulement elle avait cuisiner pour lui et de plus elle allait manger avec lui pour la première fois. 
Il avait remarquer que depuis la mort de sa mère, elle faisait beaucoup d'effort avec lui, peut-être avait elle enfin accepter ce mariage pensait t-il.

— C'est délicieux. Aussi bon que celui de ma mère. Dit-il en continuant à dévorer la lasagne.

— Merci. Tes parents sont en Italie ?

— Non. Enfin oui ils sont morts.

— Je suis désolé, comment sont-ils morts si ce n'est pas trop indiscret ?

— Ils ont été tués quand j'étais encore gosse.

— Par qui ? Demanda t-elle sous le choque.

— Tu n'as pas à savoir le reste Olympia.

— Et toi ? Comment as tu fuis ?

— Je n'ai pas fuis, il ne m'ont rien fait.

— Et qu'est-il arrivé aux assassins de tes parents ?

— Je les ai tous buté. Un par un.

— Tuer ? Tu en parles comme si c'était quelque chose de banal. Comment peut on faire ça ?

— J'ai pris plaisir à les tuer chaton. Tu sais pourquoi ? ... Par ce qu'ils m'ont pris ma seule richesse. Mes parents et mon innocence.
Ce jour là, ils ont tué l'enfant que j'étais.

OlympiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant