Chapitre XXXII.

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Olympia ne quittait pas des yeux Ermès. Mais qu'est-ce qu'il foutait là !
Elle pivota sa tête vers Marco qui fixait froidement le fils de son ennemi.

— Qu'est ce que tu fais là Ermès ?

Le jeune homme avança de quelques pas puis éclata de rire sous le regard meurtrier du couple.

— Je suis venue prendre ce qu'il m'appartient. Je veux prendre les ficelles des familles et... Ma douce Olympia.

La jeune femme resta figée sur place. Elle ne s'attendait pas à qu'il fasse tout ça aussi rapidement. Cet abruti ne l'avait même pas mis au courant.
Elle pinça ses lèvres et fixa Ermès n'osant affronter le regard de Marco.

— Ta douce Olympia ? Dit le beau brun en serrant les dents.

Puis il avança rapidement vers Ermès et lui mit un gros coup de poing sur le visage. Il allait continuer à le défigurer si les  hommes du jeune homme n'auraient  pas intervenu.

Ermès se releva en éclatant de rire. Il se tourna vers Olympia.

— Vieni Olympia, nous partons à la maison.

Alors qu'elle avançait doucement, Marco se débattait entre les mains des hommes de Sgarlatta. Puis il cracha au pied de sa femme. Elle baissa la tête vers lui et elle vit une lueur de haine et de tristesse dans ses beau yeux noirs.

—  Tu me dégoutes. Cracha t-il froidement.

Alors qu'elle continuait de soutenir son regard, la main d'Ermès sur la sienne la fit réagir.

—  J'aurais dû te tuer Ermès.

— Hahaha. Tu aurais dû oui. Il s'approcha encore plus de la jolie brune puis déposa ses lèvres sur son cou. Rentrons à la maison dolcezza.

Les hommes relâchèrent Marco puis Ermès avança vers la sortie en tirant Olympia par la main. La jeune femme jeta un dernier regard vers son mari puis continua sa route.

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— Mais qu'est ce que vous avez fait ? Je croyais que nous allions agir ensemble.

— Justement. Mes hommes m'ont dit que vous aviez une soirée à deux, je me suis dit que c'était le moment.

— Mais je devais l'espionner ?

— Plus besoin, Antonio a fait parler Valdi. Je devais agir au plus vite.

Ermès remarqua que la jeune femme n'était pas satisfaite de la situation.

— Hey , je croyais que tu voulais te débarrasser de lui ? Je ne comprend pas ton attitude jolie coeur.

— Dites à votre chauffeur de me déposer chez Don Costello.

— Don Costello ? Demanda le brun en levant les sourcils.

— Don Costello est mon père.

L'homme écarquilla les yeux et tourna la tête vers la femme.

— Mio dio. Vous êtes une Costello.

Elle ne répondit pas et resta silencieuse tout le long du trajet. Toutes ses pensées étaient avec Marco. Elle avait enfin réussit à lui briser le coeur. Après tout cela, il ne voudrait plus jamais la revoir. Mais alors pourquoi ça la dérangeait à ce point ? Elle n'arrivait même pas se réjouir de s'être séparer de lui.

La voiture s'arrêta devant la vaste demeure de Costello, puis le chauffeur descendit rapidement lui ouvrir la porte.
Alors qu'elle s'apprêtait à sortir de la voiture, Ermès l'interpella.

— Olympia, je viendrais te voir demain. Il faudrait qu'on s'arrange sur quelques points.

Elle lui souhaita bonne nuit puis avança chez elle. La porte s'ouvrit sans qu'elle n'y frappe, son père l'attendait sur le seuil.
Alors qu'il allait lui demander ce qu'il se passait, elle se blottit entre ses bras.

*************

Cela faisait deux heures que Marco était allongé sur le lit de la chambre qu'il avait préparer pour sa femme.
Ses bras au dessous de sa tête, il fixait le plafond avec un regard des plus neutres.
Aucun mot ne pouvait décrire à quel point il était déçu. Lui qui croyait qu'elle commencer enfin à l'aimer.
Il était tomber amoureux d'elle dés la première fois qu'il l'eut vu.
Son coeur se déchirait à chaque fois qu'il pensait à elle. Sa vue devenait de plus en plus trouble par l'arrivée de ses larmes.
Elle était partie avec le fils de son ennemi. Elle l'avait trahis.

OlympiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant