Chapitre XLVII. Dernier chapitre.

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          Une longue semaine s'était écoulée après la lettre de Marco adressée à Ada.  Cette dernière avait accepté son destin. L'homme qu'elle aimait depuis son adolescence était fou amoureux d'une autre. Même si ça lui faisait mal, elle voulait absolument son bonheur quitte à renoncer au sien.
Marco était l'homme le plus honnête qu'elle connaissait. Jamais il n'avait profité d'elle, enfin jusqu'à Olympia.


La jeune femme avait tenté plusieurs fois de convaincre Don Sgarlatta de les laisser tranquilles mais celui-ci n'en avait que faire de ces paroles.
Elle avait aussi remarqué qu'il n'était pas insensible à son charme, mais le brun était plus que tout, déterminé à se venger des deux amants.

De l'autre côté, les Costello ainsi que les fidèles amis de Marco préparait le mariage de ce dernier.
Tout était prêt. Un petit mariage dans le village natal de Marco. Des fleurs noires et blanches décorait le jardin de la maison où avait lieu les festivités.
Santino, vêtu d'un costume gris, vérifiait les dernières préparations avec Alfredo, non loin de lui, se trouvait Gina, habillée d'une robe rose poudrée. Elle était radieuse au bras d'Antonio qui la regardait amoureusement.
Et oui ! C'est deux là s'étaient bien rapprochés depuis que sa soeur et son petit-ami s'était retrouvés.
Antonio le tombeur de ses dames, était complètement sous le charme de la petite Gina.

Tout cela se passait sous les yeux de la magnifique mariée qui les observait de la fenêtre de sa chambre.
Elle portait une longue robe en forme de sirène, de couleur mauve et un voile en dentelle de la même couleur au dessus de ses long cheveux ondulés.
Elle n'avait jamais été aussi belle.

Puis la jeune femme sentit des bras imposants lui encerclait la taille et le cou. Elle ferma les yeux, respirant paisiblement l'odeur de son homme.
Était-ce donc ça le bonheur ? Juste cet instant ?

Marco lui murmurait quelques mots doux à l'oreille, tout en déposant de légers sur le cou.
Puis main dans la main, ils quittèrent la chambre afin de retrouver leurs proches.

Marco ouvrit la porte d'entrée tout en ne quittant pas des yeux sa belle.
Alors qu'il lui souriait, il remarqua de la stupeur sur le visage de sa futur femme. Il se retourna vers la porte. Ermès Sgarlatta ainsi que ses deux hommes se trouvaient sur le palier de la porte.
Les deux hommes du Don, sortirent leur armes sous les yeux des mariés.
Marco se tourna vers sa belle, la brunette lui sourit tendrement puis lui serra la main tendrement.
Il comprit tout de suite. Elle ne voulait pas s'enfuir ni se battre. Mais mourrir avec l'homme qu'elle aime main dans la main, avec le bonheur sur le visage.
Il sourit à son tour puis avança vers le pallier comme si de rien n'était.
Ce qui sembla choquer Ermès.
Les mariés s'en alla devant ses yeux.
Puis, il fit signe de baisser les armes à ses hommes.

—   Patron on les laisse partir ?

Ermès sourit  regardant toujours en direction du couple.

—   Oui. Regardez les, même la mort ne les arrête pas.

OlympiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant