Chapitre XLV.

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           Olympia se leva du lit, hors de elle sous le regard surpris de Marco. Visiblement, elle n'avait pas pris sa réplique à la légère.

— Qu'est-ce tu fais ?

— Je m'en vais ! Cria t-elle en enfilant sa robe.

Il se leva à son tour puis lui prit les poignets tandis qu'elle se débattait comme une fille.

— Tu es énervée à cause de ce que je viens de dire ?

— Lâche-moi !

— Chaton je ne vais pas l'épouser. Pas maintenant que.. Que tu m'as donné tout cet amour. Dit le brun en la prenant dans ses bras.

— Vas-tu annulé le mariage ?

Il desserra son emprise, puis lui prit le visage entre ses mains.

— Non amour, ce serait signé mon arrêt de mort. Nous allons nous enfuir loin d'ici.

*******

Quinze jours plus tard.

      Deux semaines que les amoureux s'étaient enfuis dans le petit village Lacock, en Angleterre. Alors qu'Olympia dormait paisiblement dans leur chambre, Marco sorti achetédu pain pour le petit-déjeuner. Il se rendit dans une petite boulangerie pas loin de la petite maison qu'il avait loué puis acheta le pain ainsi que des pâtisseries pour sa petite-amie.

—   Passez le bonjour à votre femme monsieur Bergamo !

Marco sourit puis s'en alla. En marchant jusqu'à la maisonette, il se mit à penser à ses quinze derniers jours. Il était si heureux. Une vie modeste, une petite maison remplie d'amour avec Olympia. Jamais il n'avait été aussi comblé.
Dire qu'il allait épouser une autre, il grimaça à cette idée. En y repensant, il se dit qu'il devait appeler Antonio pour lui demander des nouvelles.
Il parvint rapidement chez lui puis entra doucement. Le brun déposa ensuite son sachet sur le plan de travail de la cuisine puis monta dans leur chambre.
Un large sourire apparut sur son visage en voyant face à lui, Olympia allongée sur le ventre, les bras tenant fermement son cousin. Elle était comme tous les soirs, nue, recouverte simplement du drap.
Il s'approcha du lit puis s'installa dessus doucement. Le jeune homme se mit à caresser la chevelure de la femme. Il se rendit compte qu'il ferait n'importe quoi pour rendre ce moment immortel. Puis, il commença à déposer des petits baisers sur son dos et ses épaules ce qui réveilla la brunette.
Elle sourit en sentant les caresses charnelles de son beau brun sur son corps.

—   Insatiable ! Cria t- elle en éclatant de rire.

Il ria à son tour puis elle se redressa face à lui en se mettant à genoux.

—   Je te rappelle que c'est toi qui m'ai sauté dessus hier soir. La nargua le brun.

—    Et toi tu n'as pas dit non !

Elle lui fit un long sourire provocatrice avant de l'embrasser chastement.

—   Habille-toi, et descend en bas. Je t'ai acheté à manger. Lui murmura le brun en reprenant ses esprits.

Elle descendit habillée d'une petite robe à fleurs rouges. La brunette remarqua que le petit-déjeuner était prêt sur la table de la table de la terrasse. Elle sourit intérieurement en se disant qu'elle avait beaucoup de chance d'avoir un homme aussi attentif.
Ce dernier était en train de parler avec quelqu'un au téléphone. Elle s'avança vers lui. Il parlait avec Antonio.

—   Antonio passe le téléphone à Don Costello. Déclara Marco en souriant à sa chérie.

Puis il tendit le téléphone à la jeune femme.

—   Allô ? Papa ?

—   Oly ça va ? Tu vas bien ?

—   Sí et vous ? Gina va bien ?

Il lui répondit positivement puis lui conseilla de faire attention à elle. Santino la rassura également, lui et Gina était protégé loin des familles par Antonio.
Après avoir longuement discuter, elle quitta le téléphone pour rejoindre son bien-aimé.

Il l'attendait sur la terrasse de dos. Elle s'approcha de lui puis passa ses bras autour de sa taille en posant sa joue sur son dos.

—   Plus rien  pourra nous séparer. Dit-elle en le serrant aussi fort qu'elle pouvait.

OlympiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant