Chapitre XXX.

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— C'est d'accord.

Le jeune brun afficha un sourire victorieux à la jeune femme. Il allait enfin se venger de Marco comme il se doit lui prenant les deux choses les plus précieuses à ses yeux : son pouvoir et sa magnifique femme.

—  Je vous promet qu'après tout ça, vous ne le verrez plus.

—  Je l'espère bien. Je dois y aller, merci d'être venu.

—  Tout le plaisir est pour moi Olympia. Et s'il vous plaît appelez moi Ermès.

—  A bientôt Ermès.

Elle lui serra la main et prit la direction du manoir. Pendant qu'elle marchait, elle se mit à penser à ce qu'elle venait de faire.
Une vague d'anxiété passa dans esprit. Avait-elle bienfait de s'unir avec cet homme peu confiant ?
Et si il la tuait aussi à la fin ?
Elle réfléchissait tellement qu'elle ne remarqua pas qu'elle était déjà arriver devant le manoir.

Fredo qui était devant la porte l'interpella.

—   Oly ! Où était-tu passer ? Padrone te cherche partout.

—  Ah. Et pourquoi ? Demanda Olympia, surprise.

— Non so. Je ne sais pas. Il est dans son bureau va le voir.

Elle entra dans le manoir, puis monta à l'étage. Pourquoi l'avait-il chercher partout ? Pourtant elle avait bien pris la précaution d'être discrète lors de sa rencontre avec Ermès Sgarlatta.
Plus elle avançait vers le bureau plus elle angoissait.
Elle arriva devant la porte. Alors qu'elle s'apprêtait à toquer, elle entendit des voix. Elle pencha son oreille afin d'écouter la conversation.

—  Penso che questo è Marco chi di altro ? Je pense que c'est lui Marco, qui d'autre ?

—  Non impossibile. Non impossible. J'ai eu des nouvelles il n'y a pas si longtemps. Il est en France et a fait sa vie là-bas.

—  Et alors ? Porca puttana ! Putain de merde ! Je te l'avais dit qu'il fallait le buter aussi ce petit merdeux.

—  Ferme là !... Écoutes Ermès ne prendra pas le risque de se faire tuer ici alors que je lui ai offert une vie de rêve en France. Mais par contre Valdi. Valdi a un rapport avec le stronzo qui fout mes plans en l'air..

" Cet enfoiré d'Antonio est loin d'être bête " pensa Olympia, elle souffla puis toqua la porte.
Elle attendit qu'il lui dise d'entrer puis ouvrit la porte.

—  Ah c'est toi Olympia, entre s'il te plaît.

Elle avança vers lui tout en regardant Antonio de mépris qui lui rendait aussi bien.

—  Hey regazza évites de me regarder comme ça !

—   Se no ? Tu vas me descendre aussi ? Répondit-elle froidement.

Antonio mordit ses lèvres de rage. Intérieurement il bouillonnait , cette femme était juste insupportable.

—  Padrone je sors. On parle toute à l'heure.

Puis il avança vers la porte en prenant soin d'envoyer ses regards meurtriers sur Olympia.

—  Tonio est comme mon frère chaton. Et il regrette son geste.

—  Cyane était comme ma soeur et elle ne méritait pas une balle dans le coeur !

Il soupira puis avança vers elle. Elle fronçait ses sourcils de colère. Ce qui la rendait encore plus irrésistible aux yeux de Marco. Sans qu'il ne s'y attende elle passa ses bras autour de son cou et lui déposa un baiser sur la joue.
Il encercla sa taille à son tour.

—  Où étais-tu toute à l'heure ?

Elle leva les yeux vers lui.

— Je suis sortie prendre l'air.

—  Bene. Prépare toi je t'emmène dîner. Dit le brun en souriant.

—  Où vas t-on ?

—  Sorpresa. Surprise.

Il lui précisa de mettre une jolie robe, puis lui fit signe de sortir.

Elle se prépara en vitesse, enfilant une robe bleu nuit en satin qui épousait parfaitement ses courbes féminines, avec une fente sur le devant de la robe. Elle se maquilla légèrement puis lâcha ses cheveux légèrement ondulé. Peu après, elle alla toquer la chambre de Marco en murmurant son nom.

—  Entre chaton.

Elle entra dans la chambre puis leva les yeux sur le dos de Marco qui était en train d'enfiler sa chemise de couleur noir. Elle baissa les yeux et se mit à rougir. Elle qui l'avait déjà vu torse nu, s'était surprise de rougir.
Il tourna enfin vers elle et la détailla de haut en bas.

—  Tu es renversante.

—   Grazzi.

Il se pencha vers le tiroir de son chevet et prit une boîte large en velours.
Il avança vers elle le sourire au lèvres et lui tendit la boîte.
Surprise, elle prit le cadeau et l'ouvrit.
Elle découvrit un collier fin avec un pendentif en forme de coeur en diamants avec une petite émeraude au milieu.

—  C'est magnifique. Dit elle en levant les yeux vers Marco, puis elle lui tourna le dos et mit ses cheveux de côtés.
Marco prit le collier et le passa autour de son cou. Puis, il déposa un léger baiser sur l'épaule de la jeune femme ce qui la fit frissonner.
Il attrapa sa veste, et passa son bras autour de sa femme.

— Allons-y.

OlympiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant