Chapitre XXIV.

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Jamais il n'avait eu autant envie d'une femme comme cela. Et pour une fois, elle avait presque fait le premier pas ce qui n'était pas déplaisant à Marco.
De plus, elle s'était justifier juste après le baiser. Le comble pour l'italien.
Elle avait passer sa journée avec Gina et non avec le vieil homme.
Il souria à cet idée.

—  J'ai confiance en toi chaton. Je veux juste m'assurer qu'aucun intrus t'approche.

—  Quel genre d'intrus ? Tes associés ?

—   Mes affaires ne te regardent pas. Tu seras toujours mis à l'écart de ça.

Elle hocha la tête avec un semblant de sourire alors que Marco espérait goûter ses lèvres à nouveau.
Voyant que la tête de Marco s'approchait encore de la sienne,elle lui prit la main mêlant ses doigts aux siennes.

—  Viens avec moi je vais te montrer mon dernier dessin.

Ils montèrent jusqu'à la chambre. Puis elle lui demanda de fermer les yeux. Ce qui amusa le jeune homme.

—  Ne les ouvre surtout pas.. Enfin avant que je te le dise.

Il semblait excité de la situation. Elle faisait beaucoup d'effort à son égard, ce qui lui plaisait énormément.

—  Tu peux ouvrir tes yeux !

Il ouvrit les yeux sans attendre et là il fut tellement choqué qu'il resta silencieux un instant.
Devant lui, se trouvait son portrait.
Elle avait fait son portrait.

— Mio Dio c'est magnifique chaton.

—  Mon talent ou toi ? Dit elle en riant.

—  Les deux. Tu as un vrai talent !

—  Parce que tu avais des doutes ?

Il s'avança vers elle et prit le dessin de ses mains. Il se mit à regarder attentivement son portrait. Chaque trait du visage était parfaitement dessiné. Son grain de beauté sur le côté gauche de son front, sa cicatrice, chaque détail était parfait.
Elle avait bien examiner son visage ce qui lui vaut un long sourire pleine d'assurance.

—  Je vois que tu m'as bien analyser chaton.

—  Je ne vois personne d'autre que toi dans cet casa en même temps.

—  Tu dessines depuis quand ?

—  Depuis qu'on m'a donné un crayon entre les mains. J'ai toujours adoré dessiner ça me permettait de créer mon monde. Je donnais à vie à toute mon imagination. Puis ça me calmer parfois.

Il alla s'asseoir à ses côtés sur le divan.

—  Calmer ?

—  Sí. Quand j'avais les nerfs, je me jetais sur les dessins comme si je plaçais ma colère sur les feuilles.

—   Moi je plaçais ma colère sur la gueule des copains généralement.

Il avait dit ça avec tellement de sérieux qu'elle commença à rire aux éclats. Un rire qui contamina le jeune homme.

—  Pourquoi ris-tu ?

—   J'ai l'impression que tu es sorti du ventre de ta mère avec un gun. Sérieusement as - tu d'autres intérêts dans la vie ? Mise à part les bagarres et les trafics ?

Il s'arrêta de rire subitement. Elle l'avait vexé. Même si ce qu'elle disait était vrai. Il avait passer sa vie dans la violence et la haine. Jamais il n'avait connu l'amour et la paix.

—  Quand j'étais gosse je voulais devenir médecin. J'étais un très bon élève contrairement à ce que tu peux croire.
J'aimais lire. Mais nous étions pauvres. Alors j'allais voler des livres dans les bibliothèques ou encore chez des amis riches.

Olympia regarda son mari surpris de son aveux.

—  Pourquoi médecin ?

—  Parce que c'était le rêve de la mère.

—  Tes parents te manques ?

—  Tu ne peux pas deviner à quel point.

Sans réfléchir elle lui prit la main.

— C'est horrible.

—  Je sais et c'est pour ça que jamais je me pardonnerais pour ta mère. Sache que je n'aurais jamais voulu qu'elle meurt. Et ton amie non plus.

—  Je le sais. Répondit-elle avec une voix faible.

Les deux jeunes passèrent leur nuits à se raconter leur vies respectifs.
Elle commençait à découvrir une autre facette de Marco. Celui que personne ne pouvait voir.
Un homme sain et ouvert d'esprit.
Puis elle s'était aussi confié sur sa vie d'avant en Sicile sans jamais aborder le sujet de son père.
Cette nuit là, elle s'endormit la tête tranquille. Marco commençait peu à peu avoir confiance en elle.
Il lui fallait juste le temps de découvrir le monde des Affaires. Les affaires de Marco Bervenga, le chef des familles les plus dangereuses de New York.

OlympiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant