La bataille des Anges Tome 1

Chapitre 5

-Quoi ?
-Tes ailes sont apparus, répéta mon père.

  Je montai précipitamment dans la salle de bain et me retourne vers la glace. Je m'arrête brusquement en voyant les ailes. Elles sont noires argenter avec des reflets de différentes couleurs. Il y a du rouge, du blanc, du vert, du doré, du bleu...

  Une fois remise de mon étonnement, je montai voir Maxence. Il était toujours pâle, et du sang tâchait les draps. Son front luisait de fièvre. Il était toujours inconscient. Je pris un siège et lui pris la main. Le réveille indiqué 1h30. Ma mère entra et elle vit ma mine fatiguée et inquiète. Elle s'assit à côté de moi et elle me dit :

-va te reposer ma chérie. Tu es fatigué. Je resterais là si tu veux.
-Non-maman, c'est bon. Mais toi dû devrait te reposer.

  Elle me fit un bisou sur le front et sortit doucement de la petite chambre, où mon meilleur ami était installé.

*****

  Une semaine était passée depuis que Nawel avait attaqué et blessé mon ami. Maxence, lui, avait repris connaissance il y a deux ou trois jours. Il était toujours pâle et il restait faible malgré les potions que les sœurs sorcière avaient données. Ce soir-là, on était tous sur la terrasse. Maxence avait eu l'autorisation de sortir du lit. Ma mère avait fait une salade de pomme de terre, car avec les chaleurs qu'il y avait, manger chaud n'était pas vraiment envisageable. À table on parlait de tout, sauf du sujet "Nawel". On savait tous que l'homme reviendrait un jour ou l'autre.

-Tu te rappelles, Mélysse, quand on était en primaire, toutes les bêtises que l'on faisait, fit mon meilleur ami.
-Comment ne pas oublier? On était atroces. Les profs ne voulaient plus que l'on soit ensemble, répondis je en riant à mon tour.

  Aux alentours de 23 h, ma mère, nous obligea à aller au lit. Maxence ne la contredit pas, mais moi je ne pus m'empêcher de dire:

-mais, maman, c'est les vacances!
-Oui, je sais, mais demain, nous avons la visite de quelqu'un de très important.
-Ah bon? Qui est ce?
-Tes grands-parents, de mon coter, firent mon père.
-Mais. Ils sont morts!