Des règles et des humains

Transparent

Encore une nuit où l'ambiance est indépendante

Comme le monde elle est oppressante et déroutante

Rien qu'un pas de reggaeton pour ne plus avoir les mains tremblantes

Mais malgré tous ses efforts l'atmosphère est dérangeante

Comme chaque soir ça prend des photos bouteille à la main

Mais tu va regretter le lendemain tu peux en être certain

Certes un jeune profite mais certains chemins se frayent sans que personne ne sois ton larbin

Une p'tite tendance qui t'ambiance car tu aimes suivre le groupe

Regroupes les moutons dans une cage et on appelle ça une troupe

Mille et une façons de critiquer ce qui nous nuit

Mille et une nuits pour conter ce que l'on fuit

Devant des yeux ébahis une voix s'élève

Celle d'un homme dont les actions ont été rendues anodines

Et que les cordes vocales sont taries par un système fleuri.

Les yeux s'écarquillent devant une vide coquille

Mais embellie par les mots, les algues deviennent des fleurs du Nil

La méth à bord avant la métaphore comme un mets d'abord que les maîtres adorent

Une autodestruction du savoir qui se terrait dans un mourroir

Depuis des siècles sans sortir de sa cellule

Aussi piquant qu'une guêpe et aussi rapide qu'une libellule

Il a mit fin à ses jours en enrichissant une culture embuée

Antécédents ubuesques pour le dernier des accusés

Le mariage raté du vide et du profond

Qui crée un déluge de sensations chez les chasseurs de tentations

Mais qui a la garde des gosses ? L'inutilité gisant comme une écorce

Soeur de la spontanéité dérivée en tours de forces

L'attentat verbal fonce comme un narval

Pourfendre la bête qui ralentit la machine théâtrale

Ample comédie désireuse de croyances

Pas de sipre en rotation sans Martini et y a des latences

Prends un tour d'avance pendant que nous on refait un tour

Le futur se fait vieux et le passé cuit dans le four.

L.

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