Constante dégradation des murs de la nation
Les plus gros délinquants sont ceux qui se trouvent au milieu de cette affiliation
Car l'on juge celui qui dort sur des cartons
Mais pas celui dont le coeur prend le rôle d'un convoyeur de fonds
La populace envahit le palace
Vient s'exorciser son passé de boniface
On trafique les élections, beaucoup de subites démissions
Ville abandonnée à l'aube, la fourmilière se réveillera quand sera payée la caution
Beaucoup de roses fânent dans ce jardin gelé
L'eau se transforme en grêlons avant de tomber sur ces végétaux fragilisés
Le braquage est effectué sans complice
Chaque membre du gouvernement peut se servir dans cette fortune factice
de l'art pariétal je n'ai qu'un croquis
je me sens aussi seul qu'un ours devant un océan de lobbys
Quand la solitude embrasse le sol brûlant des rues désertes
Le fruit de son amour est retrouvé inerte
Devant moi, une jeunesse que je ne connaîtrait jamais
Une insouciance tapissant les murs des plus beaux palais
Celle qui file entre mes doigts dès que je me piège dans mes propres filets
Ça me torture autant que ça me contente
Mode de vie schizophréne que mes écrits vantent
On cache sa tristesse derrière des rideaux froids
Mais ses rayons traversent des murs dont les briques guerroient
Nouvelle meurtre légal puisqu'un blanc peut tuer
Depuis quand être noir autorise à mourir asphyxié ?
Nouvelle crise mélancolique et primaire
S'aventurant dans mes recoins les plus amers
En haut d'un pont je contemple tous ces animaux en cages
De mon point de vue, leurs barreaux sont faits de multiples clivages
Chaque pas que je fais est un saut à pied joints dans un sordide piège à loups
Placé ici pour me piéger dans une arène où règne le bagou
Les fumées noires m'inssuflent ce que je rejette
La forêt est trop dense et j'ai pas de machette
Un châle autour d'un coeur abîmé
Dans l'abîme des cimes, le grand saut ne fais que se retarder
Le constat de la douceur des douces lueurs d'automne
Une beauté froide au fonctionnement autonome
La balance pèse plus lourd du côté des pachydermes
Et ces mastodontes veulent porter la casquette de maire de Palerme
Dans les sixties, le feu batissait les murs des rues
Le respect de la culture était devenue une coquecigrue
Abcisse visionnaire et très peu sédentaire
Galope sur la route des idées avec un tempérament de cavalière
Qui cavale en aval
Fait craquer les feuilles mortes sous une chaleur automnale
L'épée est dehors et tranche des jugulaires
Abat des dernières cartes à coup de chevalières
Voici une carrière pleine de pierres philosophales
Et l'on creuse avec un espoir aux vertus binomiales
Loan.
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Des règles et des humains
PoetryPREMIER GROS PROJET APRES CROISSANT BIEN PLUS LOURD QUE TOUT CE QUE J'AI ÉCRIS AVANT SOYEZ LÀ ET PLUS PRÉSENT QUE JAMAIS