Encore une soirée noire contrastant avec les humeurs claires
Des âmes s'envolent et les survivants désespèrent
Une frénésie religieuse pousse encore aux pires exactions
Quand est ce qu'ils comprendront que la violence n'est pas censée être dans leurs fonctions
Trou profond, béant, laissant pour mort tout un coeur aimant
Une autre balle touche encore un civil, ou un immeuble tombe sous l'effet d'un missile
À ce moment je ne vois plus rien d'important
Un calmant ne permet plus de m'endormir sans aucun pressentiment
J'entends les orgues de la guerre résonner dans ma nef
Elles qui brisent les vitraux à peine réparés
Un art entier mis à genoux pour un seul détraqué
La route semble sans fin sur la route du tocsin
En prônant tout ce que leur culte enfreint, ne croyez pas rejoindre le royaume d'Odin
Cet événement laisse encore une brume envahir mon coeur rempli de point de sutures
Un feu d'artifice muet et sans couleur qui explose et fait surgir de nouvelles fissures
Pense tu éclaircir tes yeux en t'obscurcissant l'esprit ?
Mais tu n'est qu'un rat tombé dans le piège à souris
Petit cafard, tu es juste caché dans ton terrier, tu as peur des renards
Ton histoire rendit nos soleils noirs
Mais notre échappatoire ne sera pas notre mourroir
L'espèce humaine ne te retient pas comme l'un des siens
Car
Ton vécu et tes croyances sont aussi inexistantes que les martiens
Alors je vais être gentil je vais pas t'insulter
Avec les mots je t'ai déjà maintes et maintes fois condamné
9 mois plus tard tu reviens avec l'espoir de raviver nos peurs
Mais entre temps est né celui qui te fera connaître la terreur
Enfin un autre stade
Car au fond de toi, tu est ton propre pourfendeur
Tu nourris une envie de changement
Moi j'y peux rien si tu n'as pas su prendre le tournant
Si tu veux éliminer quelqu'un élimine ta schizophrénie
Un cadavre pour deux cerveaux, ça brise la monotonie
Pauvre mec, ta connerie est centenaire
Comme récompense, tu ne mérite qu'un bon vieux cancer
J'aimerais que tu me dise qu'est ce qui s'est brisé et à quel endroit
Pour tes potes j'anticiperai et les finirai à coup de beffroi
Tu n'es qu'une sangsue se déplaçant pour avoir de la reconnaissance
Ne désigne pas de destinataire pour tes hobbys
Tu as été lâche jusqu'au point que tu n'as même pas voulu mettre fin à ta vie
Mais malheureusement l'état te combat encore comme si tu étais un petit bandit
J'ai pas encore fini de me déchaîner sur ton cas
Reste assis pendant que je te crache ma haine comme un mantra
Je ne rêve que d'apparaître dans tes cauchemars
Te tirant les larmes et renversant ton brancard
Je veux que ta tête explose sous l'étau de la conscience
Que tes orbites se noient dans la vraie démence
Je crois que c'est la fin de mon encrier
Mais sache que la plume sera toujours là pour t'assassiner
VOUS LISEZ
Des règles et des humains
PoetryPREMIER GROS PROJET APRES CROISSANT BIEN PLUS LOURD QUE TOUT CE QUE J'AI ÉCRIS AVANT SOYEZ LÀ ET PLUS PRÉSENT QUE JAMAIS