Alors j'ai beaucoup d'idées et je sais sais pas comment les mettre sur papier
J'ai beaucoup de couleurs dans mon esprit
À l'aube du grand voyage entre nuances et teintesMes rétines brûlent devant un soleil azuré
Celui qui marque une naissance
Puis une mort, un cycleLes nuages sont comme du coton
Qui éponge la tristesse des cieuxUn vitrail qui agit comme un prisme incolore
Faisant s'unir la froideur universelle
Pour donner un arc en cielUn sacré bout de temps que le silence gouverne
Le tumulte effraie les cordes vocales
Qui se cachent et cherchent une vision archétypale
De leurs pulsions méthodiques mais pourtant lourdes de sens
Armés de nos pompes trempées, nous allions
Faire chauffer les épées et terrasser le dragonQui nous hante dès que le jour se lève
Il admire ses couleurs et nous ensorcelleCourir dans les sillages de brumes
Pour qu'à l'horizon, nous puissions voir notre bonheur resplendirMettre fin à des années de souffrance
Qui de taisent sous le lit comme ne pas brusquer l'enfanceMais on le sait très bien qu'on est plus fort
Qu'on vaut mieux !
Que notre fourreau est plein
Que notre carquois est en ébullition
Que nos cibles sont vierges et que nos mantras sont prêtsPour faire chauffer nos veines
Faire courir nos jambes frêles
Elles qui ont peur
Comme nous d'ailleursMais si on s'arrête à ça on franchira jamais nos limites
Celles qui nous feront voir notre blizzard du haut des toits
Comme pour le dominer sans crainte, sans avoir à se tenir droit
admirer enfin ce qu'on a fait de plus beauFaire changer de bord ce vacarme incessant
Le faire chavirer et l'oublier dans les abysses
Et remonter à la surface, prendre une grande inspiration
Sortir du labyrinthe
Admirer la pousse d'une fleur dans sa totalité
Sans quelle sois coupée par une quelconque épopée périmée
Faire chanter les cordes de gratte à la place des violons
Et enfin crier notre haine sans avoir de crainte dans les poumons
Pour que tout le monde l'entende, sans exceptions
Et qu'ils prennent conscience de leurs desolation
Qu'on parcoure le macadam ensemble, comme une troupe
Sans se retourner, juste voir le présent
Celui qui nous berce et nous fais sentir vivant
Être une vague parmi l'écume
Renverser une puissanceDétruire nos penchants
Mais garder nos péchésÉvoluer en papillon
Dans notre chrysalide
Hors du monde
Juste toi et ta visionChevaucher la vie en amazone
Trembler sur des notes
Ressentir la force d'une mélodie dans les artèresTraquer les odeurs folles qui nous faisait sauter au dessus du sol
Allumer une bougie dans une nuit infinie
Puis deux, puis trois, et faire renaître le bruit
Se mettre à nu
Et lâcher prise, vider tout ce qu'on a vu
Puis repartir
Voir le monde comme une palette de peinture
Et faire disparaître le blanc froid des murs
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Des règles et des humains
PoetryPREMIER GROS PROJET APRES CROISSANT BIEN PLUS LOURD QUE TOUT CE QUE J'AI ÉCRIS AVANT SOYEZ LÀ ET PLUS PRÉSENT QUE JAMAIS