J'attends le Gildas comme le messie
Je reste tout la journée sur mes écrits quand certains partent au ski
Je prends des bains avec de l'eau de pluie
J'ai pas le budget pour la gâcher dans mes petites envies
Le cerveau en surchauffe dès que les stats se faussent
Tous les jours en redescente, j'ai l'impression de tomber dans une fosse
Dès que je peux partir, je rentre dans ma bulle et j'échappe à tous ces sbires
J'ai les traits tirés après une nuit passée à faire tourner mes playlists
Y a que quand j'suis seul que je respire
L'air est intoxiqué quand les infos vénèrent les plus formatés
Des courbatures après une course désespérée
Je souris devant eux pour leurs montrer les crocs avec lesquels je vais les dévorer
Chaque chef de meute doit avoir des brebis pour se sustenter
Cet être heureux reste neutre devant les hommes traitre
Un homme qui part devant le danger regarde le conflit à travers la fenêtre
L'encre tatoue mon coeur comme une bande de bikers
À 200 dans mes dérives je profite d'une trêve avant que le jour arrive
Et j'écris mes malheurs sur un pétale de fleur
Quand un papier peut décider de ton âme tu sais que ton pays est en proie à une bête massive
On te séduit pour mieux te quitter
Et le plus rapidement possible pour pas avoir le temps de t'acquitter
Si t'as la gueule de l'emploi on te prendra comme le masque d'une cause maquillée d'effroiPrisonnier d'un ample roi qui gouverne son ego sournois
Si je souris avec mes yeux c'est que je fixe un tigre
Et que je l'enverrais se repaître du corps de ceux qui dirigent ce monde ivre
Ils utilisent leurs trompes pour mouiller leurs confrères
Et pompe leur intégrité au profit d'une meilleure place sous terre
Le prix du mazout importe celui qui va se crâmer avec
Et plus celui qui se remplit les poches avec le reste de ses arêtes
On nous fait l'éloge d'une religion pacifiste qui garde dans ses rangs des prêtes aux envies égoïstesEt puis si j'ai pas envie de le faire je le ferais plus tard
Y a que quand j'parle musique que j'suis pas fêtard
On vit parmis des chats qui se prennent pour des jaguars
Devant mon être y a des remparts
Oeuvre teintée de violence implicite, c'est un tableau de maître qui doit se taire
Quand la censure agit encore dans une nation qui ne voit que de l'illicite
La seule violence se trouve ailleurs qu'en France
Là où l'état solutionne ses illusions de trône
La où la moindre plainte est réduite au silence
Alors que l'atome pouvait devenir neurone
Être aveugle te fait encore entendre les bruits
Ceux qui te glacent le sang quand t'y repense le soir pépère dans ton litDes images de toi lâchant la main de celui que tu qualifiait d'ami
Tu rentre chez toi, immunisé de tout souci, la blouse lavée du sang de ceux a qui tu a mentiDocteur de la mort à distance, maître de faucon sans aile qui plonge sur un peuple plongé dans l'innocence
Tu ne vois pas les visages de tes victimes, lui avait l'âge du seul être que tu considère intime
Il s'est noyé dans un océan de feu, accompagnant sa famille dans ce désastre maritime
La marine t'aime car tu protège leurs mers mais, a tu songé aux cadavres ce trouvant sous ces géants de fers ?
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Des règles et des humains
PoetryPREMIER GROS PROJET APRES CROISSANT BIEN PLUS LOURD QUE TOUT CE QUE J'AI ÉCRIS AVANT SOYEZ LÀ ET PLUS PRÉSENT QUE JAMAIS