Charge

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Tout se finance, l'argent en est le fer de lance

Plus personne n'avance dans la même cadence

Je me sens comme une plume dans une balance

Les flots monétaires envahissent les bâtiments comme du lierre

Les cris des supporters sont cachés par les chuchotements des actionnaires

Stop, interlude musicale, le monde doit voir notre côté bestial

Laissez vous faire, ce n'est qu'un art martial

Je peux tout vous faire avouer pour un gain territorial

Ça y est c'est le départ le coup a retenti

Mais j'ai un pressentiment quant à un succès garanti

Il me semble que l'échec est un tamis

Laissant tomber ceux qui n'ont pas voulu que le prix se qualifie

Pendant qu'ils dévalent la piste je reste bloqué en haut d'un câblage triste

Tant que je la ramène, mon nom n'est pas inscrit sur la liste

Les grands hommes et la télévision, croquent dans la même pomme et se parfument avec le même flacon

Manipulent les émissions au profit de multiples factions

Que pensais tu appendre en regardant ces débiles travestir leur inaction ?

Depuis ma naissance je marche dans un désert aride

Chaque soir je joue dans un théâtre vide

Les planches pourrissent et dégagent une odeur putride

Regarde autour de toi, le monde est remplis d'insectes

Infecte, n'utilise plus son intellect

Les groupes ethniques se sont transformés en secte

Pourtant on a assez combattu l'extrémisme pour pas que ça rentre dans la tête

Mais il a finit par cacher le soleil comme une casquette 

Faut croire que le racisme est un médicament en libre accès

Un achat sans ordonnance, une pathologie grossissant à la vitesse d'un abcès

La jalousie est souvent le stade primaire de toutes les chimères

Agissant comme une couveuse pour une triste carrière

Un virus qui prolifère dans l'entière atmosphère

Mandaté par les hautes sphères, et accédant dans les chaumières de ceux qui envient des maigres salaires

Je voudrais être un miroir brisé, pour refléter les multiples facettes de ceux qui osent s'y contempler

Couper la chair pour y prélever une goutte de sang

Et démasquer celui qui m'as enlevé mon calme apparent

À cause de lui je ne peux plus me contrôler

Et ma schizophrénie se dévoile sans qu'il puisse la stopper

J'ai vu ton bonheur s'évanouir dans tes rétines

Dès que le dinars se dissout dans le laitage tout le monde lâche la tétine

Ne fais pas croire que l'amour t'habite, ton coeur ne bat qu'à la fin du mois

Dans ton cerveau, il n'y a plus que les dollars qui tournoient



Des règles et des humainsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant