Vu que j'suis à pied ça a toujours été mon moteur
Quand je marchait dans les flaques juste pour aller lire
Dans ma ville il pleuvait toujours
Du moins c'est ce que je voyais à travers mes yeux
Et quand le jour on m'abrutissait, la nuit je montais en haut de ma tour
Celle qui permet de voir sans être vu quand j'ai honte de mes jeux
C'est comme un château fort mais moi j'ai pas d'armée ni de princesse
Jamais de détresse
Il est paumé au fond de la contrée
Sur un carte y a une croix qui le désigne
Mais moi seul peut la voir j'ai mes propres signes
Et je saute dans cet océan sans fond au son de cds que je pousse
Ceux qui m'accompagneront quand je serais en haut du tronc
Mais j'ai pas appris à voler et si je saute maintenant je vais m'écraser
Pour ça que j'y passe des heures cloué par ma terreur
Ils sont comme des fourmis dans cet énorme fourmilière
J'arrive pas à distinguer leurs visages
Comme la présence de masque dans un braquage
Ce que j'aime m'as pris et ne me relâchera pas
J'suis lacéré de mes coups de transes
Ma gorge s'étouffe de mes cris du haut du ma branche
Mais le silence est mon meilleur ami
Car moi dans ma bulle j'assiste au meilleur concert de ma vie
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Des règles et des humains
PoesíaPREMIER GROS PROJET APRES CROISSANT BIEN PLUS LOURD QUE TOUT CE QUE J'AI ÉCRIS AVANT SOYEZ LÀ ET PLUS PRÉSENT QUE JAMAIS