Putsch

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Nouveau récit en mode story telling 

Ma voix est une plume aussi minutieuse qu'une Bretling 

Je voyage sur ma portée lyrique 

Sans détour je plante ma lance cynique 

Démontrant ainsi une victoire indiscutable

Il est temps que tes tragédies soient terrassées par nos fables 

Des doutes aussi gros que des cargos 

Naviguant sur un océan de tonneaux 

Ma passion est la lumière d'un flambeau 

Je décris ce que ma schizophrénie perçois 

Ça donne deux toits différents pour un même désarroi 

Sur des terres arides des jeunes sont déshydratés 

Fatigués de cacher leur facette d'hydres ratés

Le je remplace le nous 

Qui de nous deux est à genoux ? 

Bercé dans la musique j'ai le sang rempli de notes

La lumière de ce qui me sauve se reflète sur mes quenottes 

Je me sens coupable d'habiter un tel pays 

L'église nous envahit et la paranoïa jouit 

Le voyage hurle son envie 

Mais la plupart de nos confrères restent dans leur esprit rétréci 

J'aime quand la solidarité n'est pas bannie 

Au profit d'un état aux allures de monarchie 

Réveillez vous de votre coma 

Bienvenue dans le vacarme de l'omerta 

Profite de la fuite de nos élites 

Tu es soudé dans une plaine de granit 

Ils brisent des idéaux fondés sur le partage 

Et en fond un socle pour dresser une statue prônant l'abbatage 

C'est définitif, j'adopte un comportement dérivatif 

Ma peur et mon objectif sont deux Boeing sur l'aéroport de Tenerife 

Peu de détours, vous êtes une charogne parmi les vautours 

Convoyeurs de bas fonds 

Apportez la vérité à ceux qui portent du vison 

Multinationales aux dents de cristal

Évitant et reniant les découvertes comme Critstóbal 

Sans but et sans destin, j'ère comme un athée séraphin 

Le pouls du monde est une respiration de Manurhin 

Nous trônons à des places pré établies 

Sans odre alphabétique, juste par ordre de suprématie

J'aime autant que je déteste l'humanité 

Son encre tâche comme le sang d'un encrier 

Création d'âmes 

Surplus de blâmes 

Sur mon bateau défiguré, j'ai peur des gardes-côtes

Je me sens aussi traqué qu'un opposant à Pol Pot 

Il n'y en qu'en jetant un pavé dans la mare que j'aperçois ma flotte.








Des règles et des humainsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant