Prenez le temps de lire ce texte, j'en suis très fier.
Sur l'autel de l'évolution, le bien se casse les dents
Le roi est destitué de tous ses ornements
L'heure est venue de prendre la place des éléphants
Les assauts du pouvoir se brisent sur nos boucliers en acier
Leur sang incolore jaillit et se met à ruisseler
Les mains jointes je respire sans aucun bruit alentour
Plus personne ne marche sans faire de détour
La colombe perd ses plumes et se brûle les ailes
Sous les bombes elle s'envole et regarde avec dépit ceux que le profit ensorcelle
Il n'y a plus que des corbeaux qui sortent des cheminées
Les buses ne viennent plus chasser les rongeurs dans leurs terriers
Les flèches fondent sur un monde paisible
Je croyais que tuer était contraire à la bible
Mais maintenant bien interpréter des écritures devient pénible
L'industrie se hisse au sommet de la chaîne alimentaire
Je suis le seul capitaine qui dirige encore son navire en vent contraire
Des pleurs résonnent dans une salle aux murs blancs
Tout le monde se bouche les oreilles et prend une déviation pour ne pas tomber devant l'accident (talisman)
La foule est une seule et même personne, avide d'immédiateté
Une hydre qui ne peux pas se consumer
Nos drapeaux sont les témoins de nos erreurs
Ils sont ceux qui sussurent nos faits à la place de nos gouverneurs
Beaucoup de trouillards sur la ligne de départ
Tout le monde le revendique mais au fond de de nous, personne ne veut être un grognard
La gomme efface ceux que le dédain menace
Et le déni est présent, à la santé tenace
Même dans le froid il sue de haine et de colère
Ses cicatrices suintent de fausses prières
Sous le sapin plus de cadeaux, tout est passé dans l'achat de ce grand bouleau
La joie s'éparpille en morceaux sur le marbre
La superficialité nettoie son sabre
Elle veut épater ceux que les mannequins rendent fous
Puis leur couper la tête une fois ces derniers à genoux
Sur le chemin de sa lame se trouve les complexes de tout une génération
Celle que la mode à enfanté et qui n'as pas su couper le cordon
J'encaisse des coups sur le ring de ma lutte
Mais je reste droit, je ne suis pas de ces rats qui suivent la flûte
Terrorisé par la colère du monde, je me casse d'ici
Brisé, ma porte est fermée, plus rien ne la franchit
Qui banalise les propos des majeurs ?
Ah oui, c'est vrai qu'être blanc permet de se croire supérieur.
Trop de crapules dans ce grand terrier
J'ai de plus en plus envie de dépoussiérer mon canon scié
Mais le pacifisme est un credo que chaque humain devrait respecter
Alors je me retiens juste avant de tourner la clé
Le train m'emmène là où le loup n'y est pas
J'ai envie de ressentir encore une fois la douceur d'un coup d'éclat
L'État me sidère alors je me désolidarise de son emprise
Je fais couler mes balises
L'Amour se trouve là où le respect laboure
Les humains oublient bien trop souvent qu'ils sont prit de court
Je médite devant l'apocalypse qui déteint dans mes yeux
J'ai l'habitude maintenant, le rendez-vous est pris chaque jour au même lieu
J'ai perdu l'espoir de voir renaître Lao Tseu
Pourtant chaque jour l'espoir grandissait
Mon coeur s'emballait quand les bruits cessaient
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Des règles et des humains
PoetryPREMIER GROS PROJET APRES CROISSANT BIEN PLUS LOURD QUE TOUT CE QUE J'AI ÉCRIS AVANT SOYEZ LÀ ET PLUS PRÉSENT QUE JAMAIS