Je vise le Cap Sud dans ma capsule
Une cape assure la chute autant qu'une vérité fait peur aux consulsLes caméras fabulent
J'suis l'oiseau sans aile qui sors du nid
Faut rester solennel quand ton travail est enfin reconnu
Après des années d'anonymat le peuple idolâtre une source venue de contrées bientôt tariesLes astres se démarquent de nos horoscopes
Pour voir la lumière faut faire des syncopesJe rentre dans une nouvelle matrice
Celle qui me sors de la cage quotidienne
Un puma enragé rêvant de devenir un phénomèneLe labyrinthe m'enfouit et écrase mes reins
Tout rien ne peut m'éteindre quand les flammes m'élèvent dans leurs seins
Je laisse les enceintes me dicter ma conduiteJe repense à ce qui me brise, le moteur est débridé et les crocs resplendissent
On fait taire une majorité qui milite
Le bruit des armes fait chavirer les navires les plus en liceJe m'enlise dans ma propre boue
Une échelle de dynamite pour trouver ma pépite
Si t'as peur des frontières c'est que l'ignorance t'as déposé un doux bisou
J'suis un doux Bison dans une savane déjà trop braconnéeAtroce bracelet qui fait des marques sur le poignet
Tu veux me tuer mais avant tu me classe
Les chiffres te feront faire des cauchemars quand j'aurais les deux mains dans mes paragraphes
Te prend pas pour un tueur de masse
T'étais mon petit rab-sa avant de devenir un clone que ce système s'amouracheTu sais, j'ai des frissons et je me souviens plus
J'ai besoin de souvenirs frais et pas de sirènes de pompiers dans la rueJ'étais amoureux d'une routine passagère
Les traits fabuleux d'une ligne fine solitaireJ'essayais de faire de l'art avec trois bouts de feuilles et un stylo noir
Les larmes sont venues, noires, m'attendant sur le seuil pour terminer mon histoireAttend, t'es mon enseignant ou juste un autre médisant ?
Quand mes traits sont angoissant mon instinct devient arrogantJe m'isole en écoutant mon rythme cardiaque
Je m'endormirais quand le dernier bruit sonnera comme une sonate de Bach
L'écriture est ma dulcinée et l'aphrodisiaqueQuand les fleurs du mal germent dans mon occipital
Je ressens une naissance forestière déjà peuplé d'un règne animalCertains font semblants pendant que d'autres parlent de faux semblants
Je fausse l'ambiance quand je fais sonner la vérité d'un cri bien cinglant
Quand la version ne te plaît pas tu y tourne le dos
Mais devant toi un mur matérialise ton seul repos
Matérialiste ado
Je donnerais la liste à d'autres
Cette fille attend le métro depuis que sa vie ne se résume qu'à la chaleur des fourneauxLes quais l'appellent et son mental cède
Elle se jète dans sa seine à elle et rejoins son réelSujet divers et variés
En quelques traits j'enterre ceux dont la réalité n'est que le reflet de complexe bien dissimulés
Parmi mes textes certains ne méritent qu'un autodaféMa vie un cirque dirigé par Zavatta
Peuplé de barbituriques, on se demande qui s'entretuera
Le vagabond d'une nuit remplissant les pages d'un roman beaucoup trop long
Le Horla m'attend pour si peu
Parmi les ti-peu combien veulent déjà avoir une réputation d'apollon ?Le sang coule devant ces visages honteux
Eux traitant la foule d'indignes miséreux
L'insigne est pieux quand ta mission te faire dire adieuUne médaille sur un bout de bois qui finira sous terre
On récompense moins le tué que les versLe drapeau flotte sur une nation désamorcée
Une bombe à retardement contrainte de finir ensommeilléeMais sous ses paupières dort un mal qui n'attend qu'une erreur pour refaire la paire
Qui, dans un battement de cil peut faire taire l'écho de la ville
Des humains meurent sous le système monétairePendant que d'autres se prélassent sans avoir conscience des cadavres sous leur île
J'essaie de délier des langues pour qu'un mouvement s'amorce
La course de la conscience s'est soldé par une entorseJ'entame une énième guerre aussi violentes que ses congénères
Dans les méninges se déroule un spectacle d'enfer
Le point final se trouve là où le Maelström aura trouvé son mistral.
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Des règles et des humains
PoetryPREMIER GROS PROJET APRES CROISSANT BIEN PLUS LOURD QUE TOUT CE QUE J'AI ÉCRIS AVANT SOYEZ LÀ ET PLUS PRÉSENT QUE JAMAIS