Quand les douilles remplace les motsLa rime pleure face au désastre de Shiloh
Rien ne cesse, devant la tyrannie tout s'abaisse
C'est un pont-levis qui laisse entrer toute la détresse
D'un monde dans le coma, à la suite d'un très long accident
Remmetant en cause, ses principes et leurs fondements
On connaît mieux les terres que l'espace que nos propres océans
On rêve de faire le tour de l'univers et de s'appeller Magellan
Les doigts embellis par des fugazis, la mondanité devient conformité
Des braves spartiates partent à la guerre pour conquérir et détruire de nouvelles chimères
Maintenant les slaves se débattent dans leur colère qui rien ne peut tarir, pas même l'enfer
Les arts martiaux, pratiqués du crépuscule au jour, un phare qui éclaire l'eau pour ne pas dériver du bushido
Samouraïs, les yeux noircis, les drapeaux comme pour annoncer un assaut qui devait finir en tragi-comédie
Mais ce n'était qu'une illusion, la mer était pleine de soubresauts
Alors le navire s'est brisé sur le poignard de Barthélemy
L'asphyxie rempli nos trachées, nous rendent aphones
Alors la révolte devient un mot sans consonne
On voyait l'horizon depuis notre hôtel, on ne sait plus prononcer les voyelles
La phonétique devient aphasique, nos gestes sont contrôlés, être soi même devient du recel
On nous vend de l'avenir en boîte, du surgelé, seul la haine est réchauffée
On la garde sous le coude, pour la ressortir au premier qui a un teint plus bronzé
Enclave destituée à l'heure de la mort de la souveraineté, dites moi pourquoi l'Élysée et ses complices sont privilégiés ?
L'étendard de la famille se déchire, il est divisé entre le pouvoir, la patrie, et le bénéfice
C'est une fraction du second degré, les deux inconnus ne le sont pas pour alpha et delta
Expirer devient un supplice
Le coeur s'emballe quand un corps sain est décoré du Tetra.
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Des règles et des humains
PoetryPREMIER GROS PROJET APRES CROISSANT BIEN PLUS LOURD QUE TOUT CE QUE J'AI ÉCRIS AVANT SOYEZ LÀ ET PLUS PRÉSENT QUE JAMAIS