Tribu

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Porte d'espoir dans ces nuits blanches

Dans les plaines arides de mes rêves résonnent les pas lourds des Comanches

Du haut de l'immeuble l'humanité paraît fourmie

Une déesse ne supportant pas le poids de son ironie

Les heures passent et le soleil bâille une nouvelle fois

Sa respiration passe à travers des rideaux de soie

On se dit que le lendemain sera meilleur car le présent est malade

Un survivant sur un tronc emporté par une cascade

Par dessus les montagnes, le brouillard s'endort

Car le grimpeur au sang chaud ne veut pas garnir ses traits au sang d'or

Angoisse, les yeux pétrifiés devant un maigre reflet

La loterie de la confiance en soi se joué aux osselets

Peut être que c'est ce que voudrait l'autre

Entouré de demi-dieux, dois-je en être l'apôtre ?

Utopie accessible, à chaque nouvelle senteur, mon modèle change

Rémission indicible, je quitte l'hexagone pour le triangle et je tourne en rond dans un losange

Je ressens mon coeur battre à cause goutte s'évanouissant sur ma page

Enclin à faire passer mes pensées noires pour mes propres adages

Ubuesque sort dans ce jeu où là triche est reine

Carcasse de paquebot noyé, perdant sa cargaison de madeleine

Par dessus l'océan, seule transparaît le violent souffle de baleine

L'insubmersible, transportant des milliers de rires confiants

Suffit d'une tentation et la pomme craque entre les dents d'Adam

Services à la chaîne, destruction industrielle

L'ogre humain est l'aïeul de Pantagruel

Des règles et des humainsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant