La première épreuve: le Labyrinthe [En pause]

Chapitre 1

J'avais tellement mal. Ma tête... J'ouvrais les yeux tout doucement de peur de voir où j'étais. Tous mes membres tremblaient et ma vue était floue. Je n'avais qu'une idée en tête, me lever et définir l'endroit où j'étais. Mes mains heurtèrent le sol, c'était clairement du grillage. Je levai la tête avec peine et m'installai en position assise. Ma tête...tout tournait...l'endroit était en mouvement. Je m'agrippai avec les peu de forces qui me restaient au mur, c'était aussi du grillage. Je devais être dans une sorte de cage. Je me sentais comme un animal. Il y eut un choc. Puis un bruit sourd. J'étais dans un ascenseur. Ma main glissa sur une boîte en carton. Il y avait des trous sur le couvercle, je glissai donc les doigts dedans. Je lançais un petit cri de surprise, je venais de me faire mordre. Je sentis une odeur nauséabonde, celle d'un animal pourri et du sang. Pourtant mon doigt ne saignait pas assez pour puer autant. Soudainement une lumière rouge vive clignota au dessus de ma tête et d'autres lumières plus douces s'allumèrent après le passage de la cage.

Quand mon regard plongea dans une des ampoules je me souvins de quelque chose. C'était une sorte de flash.

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Je me tenais debout dans une chemise blanche trop grande pour moi, mes cheveux étaient lisses et bruns noirs. Une femme vêtue d'un manteau blanc, agrémenté d'une poche fournie de crayons, était en face de moi, lorsqu'elle se retourna je pus lire des initiales. WICKED.
Je ne savais plus ce que cela signifiait. Elle se tourna dos à moi en observant une cage d'acier remplie de boîtes en cartons de différentes tailles.

"- Les médecins lui ont injecté le somnifère, Madame la chancelière, venais-je d'annoncer.

- Parfait, nous sommes dans les temps. Il n'aurait pas dû nous trahir"., marmonna la femme.

Je fixais le sol tandis que mes yeux s'humidifiaient.

"- Thomas est un sujet dangereux. Il ne mérite pas la moindre pitié de notre part, disait la chancelière en se retournant vers moi.

- Il n'était pas dans son état normal! Vous aviez envoyé son meilleur ami un mois plutôt!, criais-je.

- Ne prends pas ce ton avec moi jeune fille!", me menaça-t-elle.

Puis elle se tût en me lançant un regard sévère. Elle reprit son regard sérieux, un garçon arriva. Il était brun et avait un nez en trompette. Ce devait être lui Thomas. Les deux gardes qui le traînaient le jetèrent sèchement dans la cage d'acier. J'accourus vers lui en m'acroupissant à côté de lui. Mes larmes coulèrent à pleins flots.

"- Le WICKED n'est plus bon", chuchotais-je à son oreille.

Puis je l'embrassais délicatement sur le front tout en lui caressant ses cheveux. Il avait l'air apaisé. Les gardes me tirèrent violemment hors de l'enclos et fermèrent les portes. Un son strident résonna dans la pièce alors que des lumières blanches s'allumèrent.

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Je me réveillai brutalement de cette vision et m'étalai par terre. La lumière rouge s'approchait dangereusement de moi. Je commençais à paniquer. La lumière devenait de plus en plus vive. La cage allait se fracasser contre le plafond, je montais beaucoup trop rapidement. Je fermais les yeux. C'était la fin...mais chaque fin est un nouveau début.