La première épreuve: le Labyrinthe [En pause]

Chapitre 2

Je ne ressentis rien. Pas de crash ni de collision ou quelque chose de ressemblant. Le plafond commença à s'ouvrir tel une fenêtre.
Je me protégeai grâce à mes bras, de la lumière du soleil qui se répandit dans la cage. Lorsque je les retirai, je découvrais une silhouette maigre et élancée descendre à mon niveau.

Il se pencha sur moi et dit d'une voix perturbée: "Les mecs, c'est une fille."

D'un seul coup des voix raisonnaient dans ma tête.

"- Sérieusement?!
- Ils ont eu pitié de nous ou quoi?
- Une vrai gonzesse dans le bloc!
- Vous croyez qu'elle sera capable de m'aider en cuisine? "

Tout se mélangeait dans ma tête mais je savais très bien qu'il fallait que je sorte de là. Je sortais de la cage en un bond en voyant une quarantaine de garçons m'observer avec un sourire malicieux pour la plus part. Je me relevai le plus rapidement que je pus et courus. Je ne regardais pas où je marchais. J'entendais des rires et des cris, mais ils semblaient si lointain, j'avais mal au cœur et ma tête était lourde. Au bout de quelques secondes je vis une ouverture. Je n'avais pas le temps de contempler le paysage. Il fallait que je me casse. Je passai l'entrée et sprintai. Je tournais à droite, à gauche, puis je m'arrêtai, voyant que personne ne me suivait. Je soufflais quelques instants. Je pris le temps de m'examiner de plus près. Je portais un débardeur noir, un jean, des converses blanches et une veste kaki foncée. Mes cheveux étaient soyeux et foncés.
Je voulus voir où je m'étais réfugiée. C'était incroyable. On me l'aurait dit, je ne l'aurais pas cru. J'étais entourée de murs de pierres de plus de trente mètres de hauteur. Sur certains murs poussaient des lianes robustes.
D'un seul coup quatre petits mots sortaient de ma bouche:" Le WICKED était bon." Puis je m'écroulai. Ma tête était tellement lourde. J'entendis des pas venir vers moi. Deux garçons. Ils parlèrent, et d'un seul coup je sentis quelqu'un me porter.
Je recommençais à avoir une vision.

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J'étais assise sur un fauteuil moelleux entre plusieurs scientifiques. La chancelière me lança un regard noir.

"- Comment as-tu pu nous faire ça? Tu as trahi la race humaine!, hurla la femme.

- Je l'ai fait parce que je n'ai plu confiance en vos méthodes! Il doit y avait une autre solution! Vous n'avez pas le droit de décider de la vie et de la mort des gens!", me défendis-je.

Un scientifique s'approcha de moi à grand pas. Il avait un appareil étrange dans la main droite. De sa main gauche il me prit par le col de mon t-shirt. Il pressa l'arme contre mon abdomen. Je reçus une décharge électrique. La cadence de ma respiration était bien plus rapide que la normale. Je me sentis pâlir.

"- Emmenez la dans le bloc blanc. Je veux que vous l'envoyez dans le labyrinthe. Puisqu'elle a voulu poursuivre les travaux de son ami, autant qu'elle le rejoigne", ricana la scientifique.

Je n'avais pas de force pour me débattre, ça n'aurait servi à rien de toute manière ils étaient onze hommes, plus fort l'un que l'autre.

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Je me réveillai dans un lit peu confortable. Six garçons me scrutaient avec un œil interrogateur et inquiet.

"- Salut, chuchota le garçon aux cheveux châtains.

- Elle s'est réveillée?, demanda un garçon à la peau matte et à la posture respectable.

- Non, c'est juste qu'il a l'habitude de parler tout seul", ria un asiatique aux yeux en amandes.

Je me relevai péniblement et faillis tomber par terre. Heureusement je sentis des bras me retenir. Je levai lentement la tête. C'était bien lui. C'était Thomas.