Les quatre éléments 2 - Dispersion

Chapitre 8 Mauvaise rencontre

Le lendemain, rien ne semblait s'être passé d'anormal. Sauf que Constance et Catalina semblaient songeuses.

— Est-ce que ça va ? leur demandais-je.
— Oui, oui ne t'en fais pas, répondit Catalina
— Tu en es sûr ? demandais-je
— Te souviens-tu la fois où nous avions rencontré nos « mères » ? demanda-t-elle
— Bien sûr pourquoi ?
— Voilà, j'ai revu la mienne. Et Constance l'a rencontrée.
— C'est pour ça que tu es sous le choc ?
— La dernière fois nous avions à peine échangé deux mots.
— Tu t'en remettras. Et Constance ?
— Disons qu'elle est plus sous le choc que moi.

Je décidai donc d'aller la voir.

— Catalina m'a tout dit, lui dis-je
— Au sujet de la dame qui se prétend notre mère ? demanda Constance
— Oui.
— Je ne crois pas à cette histoire.
— Pourquoi ? lui demandais-je.
— Elle ne connaît même pas nos noms. Alors, pour être sûr de ne pas se tromper elle nous a prénommé Debi et Belissa.
— Et Alphonse dans tout ça ? demandais-je
— La dame n'en a pas fait mention, répondit Constance

Les pauvres. Je sais ce que c'est comme choc.
Je décidai donc de la laisser seule. Lorsque j'ai revu Gabriel après sa mort, j'avais un énorme besoin de solitude.

— Mais qu'est-ce qu'elles ont Constance et Catalina ? me demanda Holly.
— Elles ont eu une rencontre un peu spéciale, répondis-je
— Quel genre de rencontre ? demanda Holly
— Un peu comme celle que nous avons eu dans le labyrinthe quand on a failli mourir.
— Ah.
— Je n'en peux plus de rester ici, déclara Sirena. Il n'y a rien à faire.
— Et on est à cours de provision, ajouta Jason
— Pourquoi ne pas aller en acheter ? suggéra Constance
— Bonne idée, dit Sirena
— Tout le monde ? demandais-je
— Pourquoi pas ? répondit Catalina. Ça va nous changer d'air.
— Bon d'accord, dis-je

Et intrépide comme nous sommes, nous partîmes à l'épicerie.
Une fois devant l'établissement, des policiers s'y trouvaient.

— Mais que font-ils ici ? demanda Catalina
— Nous sommes recherchés vous avez oublié ? répondit Oliver
— Tentons de passer, déclara Sirena

Nous nous approchâmes. Les policiers nous barrèrent la route.

— Vos pièces d'identité, exigea le premier
— Euh..., répondit Holly
— Les voici, dit Oliver
— Tout semble conforme, dit le deuxième après avoir tout inspecté.
— Maintenant vos sacs, dit le premier
— Et vos poches, ajouta un troisième
— On n'est tout de même pas venue pour passer aux douanes, répliqua Catalina
— Jeune fille, c'est le règlement, dit le policier numéro quatre.

Nous sortîmes tout ce qui était dans nos poches et nos sacs.
Holly fut la première à passer à l'inspection.

— De l'argent, des clés, de la gomme, du gel antibactérien, des mouchoirs.

Le policier prit une pause et dit d'un air suspicieux :

— Une lampe de poche ? À quoi cela peut-il servir ?
— On ne sait jamais quand il y aura une panne d'électricité, répondit Holly
— Ou plutôt, vous en servez-vous pour aveugler vos ennemis, répliqua le policier
— Seriez-vous l'une des criminelles ? demanda le deuxième policier

Le troisième déplia le journal.

— C'est bien eux, dit le quatrième
— SAUVE QUI PEUT ! hurla Marc

Nous nous mîmes à courir.

— Lorsque plus personnes ne vous verras, transformer vous en animal, ordonna Oliver. Et faites un signe pour qu'on vous reconnaisse.
— Où allons-nous ? demanda Holly
— À la grotte, répondit Oliver

Nous nous séparâmes.
Je semai rapidement les policiers et je pus me transformer en aigle royal.
Dans les airs, je traçai les lettres AU dans l'espoir qu'ils comprennent.
Quelques minutes plus tard, un hurlement de loup se fit entendre. Sirena avait adopté sa forme animale. Un cri de jaguar surgit par la suite nous signalent qu'Oliver était transformé. Un phénix volait dans le ciel en répandant du feu suivi d'un faucon qui tenait Alphonse. C'était Constance et Catalina.
Le rugissement d'un ours se fit aussi entendre, puis, plus rien.

Une fois à la grotte, nous nous rendîmes compte qu'il manquait trois d'entre nous. Soit Jason, Holly et Arnaud.

— Je vais aller voir, dis-je

Je me re transforma en aigle et survola l'endroit où nous étions. Je ne les voyais pas. C'est les mains vide sue je rentra à la grotte.

— Je ne les ai pas vu, dis-je
— Nous les retrouverons, me promis Sirena