Chapitre 20 Chez les anges déchus

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Nous commençons à perdre des forces ce qui est tout à fait normal

Nous poursuivîmes notre route.

— Où m'emmènes-tu? demandais-je au bout d'un moment
— Le plus loin possible du labyrinthe.
— Donc, tu n'as pas de destination.
— J'en ai une.
— C'est où ?
— Dans la maison que je partage avec mes amis, répondit-il

Nous arrivâmes finalement. Nous atterrîmes devant la maison.
L'ange déchu entra.

– James mon vieux!, s'exclama l'un d'eux, mais qui nous amènes-tu?
— Salut Émile! Je vous présente Skylar, répondit James.

Plus personne ne parla. On aurait dit que c'était le fait d'avoir dit mon nom qui les a rendus aussi silencieux.

— Si vous craignez que je vous tue, vous faites erreur, dis-je pour les rassurer
— Ça n'a aucun lien, répondit Émile
— Quel est le problème alors?
— Ton nouveau physique, répondit-il
— Hein?
— Ce n'est pas sous cette apparence que je t'ai connu, expliqua James
— Je ressemblais à quoi ?

James fit apparaitre une image. Il s'agissait d'une jeune fille de mon âge ayant les cheveux argent et les yeux bleus ciel. Au fond, je ne suis pas si différente.

— Tu n'as pas trop changé, dit Émile, mais nous étions habitués à voir tes cheveux argent.
— Y a-t-il un moyen pour que je les récupère? demandais-je
— C'est ton apparence désormais, répondit James, mais si tu vas dans les royaumes célestes, tu la reprendras.
— Et comment je m'y rends?
— Nous avions un talisman, répondit Émile, mais j'ignore comment ça fonctionne chez les dieux.
— D'accord. Mais comment m'appellerez-vous?, demandais-je
— Skylar, répondit Émile comme si c'était la question la plus absurde du monde.

Je hochai la tête.

— Je vais te faire visiter, m'offrit un ange déchu

Avant que je ne puisse répliquer, il m'avait saisi le poignet pour que je le suive.
Il me montra la salle de bain et les chambres.

— Nous devons trouver celle que tu occuperas, m'expliqua l'ange, au fait, je m'appelle Nelson.
— Enchanté Nelson. Tu es bien un ange déchu ?
— Oui.
— Comment t'es-tu retrouvé ici?
— Nous soutenions notre ami James. Il a voulu te retrouver, mais comme nous ne sommes pas censés nous attacher aux humains, le chef nous a tous bannis.
— C'est complètement absurde!, m'exclamais-je

Surtout que j'avais un statut de déesse autrefois. Comment peuvent-ils décider de punir quelqu'un pour avoir fait preuve de loyauté, mais surtout, d'amour et d'amitié ?
— Lorsque tu auras plus d'importance, peut-être pourras-tu plaider en notre cause.

Au bout d'un moment, il me désigna une chambre.

— Je vais aller voir ce qu'ils font, dit Nelson

Il descendit, me laissant seule. La pièce est assez petite. Elle contient un lit et une armoire. Comme je n'avais rien emporté, je n'ai pas grand-chose à mettre dedans.
Au bout d'un moment, je décidai de descendre à mon tour. Plus personne ne parlait.

— Est-ce que j'interromps quelque chose? leur demandais-je
— Non, non, répondit Nelson en lançant un regard à James.

Bien sûr, j'ignore ce qu'il signifie. J'ai la légère impression qu'ils parlaient de moi.

— Si vous voulez, je peux remonter le temps de vous laisser finir, offris-je
— À te voir agir, on aurait de la misère à croire que tu es une déesse, commenta Émile
— Comment ça? demandais-je
— Tu penses aux autres avant toi, répondit Émile, les dieux pensent à eux avant les autres.
— Célia et Holly s'intéressent bien aux autres, répliquais-je
— Mais elle pense à elle avant les autres, argumenta Émile. Et désolé, mais je ne connais pas Holly.
— Elle est l'une de mes bonnes amies. Et je ne connais pas assez Célia pour savoir si ce que tu dis est vrai.

Les quatre éléments 2 - DispersionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant