Chapitre 6 Explications

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« Nous nous mîmes à courir et lorsque nous l'aperçûmes, il se préparait à incendier Alphonse !

— Ne fais pas ça ! nous hurlâmes

Mais il était trop tard, Oliver avait déjà tirer. Comment Oliver avait-il réussi à faire apparaître du feu alors qu'il contrôle la fumée ? Aucune idée.

—  JE VAIS TE TUER ! s'exclama Catalina, folle de rage. »

Holly et moi courûmes retenir Catalina. Mais il y avait quelque chose de bizarre dans les flammes qu'Oliver a lancées. 

— Cat, calmes toi, lui dis-je. 
— Il a tué Alphonse ! s'exclama-t-elle les larmes aux yeux. 

Jason s'était approché d'Oliver afin qu'il s'explique.

— Bien sûr que non je ne l'ai pas tué, répondit Oliver, ce n'était pas un feu mortel. 
— Alors que lui as-tu fait ? lui demanda Catalina. Comment ça ce n'était pas un feu mortel ? Le feu est mortel ! Et comment ça tu peux lancer du feu ? Tu n'es pas censée contrôler la fumée ? 
— Je l'ai décontaminé, répondit Oliver. Et au cas où tu n'aurais pas remarqué, les flammes étaient vertes. Les flammes ne venaient pas de moi, mais d'un mélange. Je n'en ai plus, si ça peut te rassurer. 
— Mon frère n'est pas un virus, protesta Catalina
— Cat, laisse-le parler, exigea Constance
— Constance, te rappelles-tu le jour où tu t'es transformé en oiseau pour la première fois ? lui demanda Oliver. 
— Oui pourquoi ? répliqua-t-elle
— Tu étais seule chez toi pas vrai ? 
— Oliver où veux-tu en venir ? demanda Marc qui n'avait plus de patience. 
— Alphonse était avec vos parents qui étaient déjà « contaminés », répondit Oliver
— Pourquoi n'as-tu pas fait la même chose pour nos parents alors ? lui demandais-je. 
— Ils étaient trop contaminé, répondit Oliver, c'était trop tard pour eux. Par contre, pour Alphonse, on avait encore une chance et je l'ai saisie. C'est peut-être lié au fait qu'il est encore un enfant. 

Holly fondit en larme. Je partis la voir et la réconforter.

— La dernière fois que je les ai vu on s'est disputé et on s'entretuait, hoqueta-t-elle
— C'est dur pour tout le monde, lui dis-je

Constance vint nous rejoindre.

— Dis-toi que tu n'auras pas besoin de dire ça à ton petit frère puisque tu n'en as pas, lui dit-elle
— C'est vrai, dis-je, comment allez-vous faire Catalina et toi ? 
— Ce n'est pas la première fois que je dois parler de chose sérieuse avec Alphonse, répondit Constance. Je me débrouillerai. 
— Mais comment sais-tu tout ça ? demanda Jason à Oliver. 
— Vlad est mon père. 
— Quoi ! m'exclamais-je

Nous étions tous sous le choc. Pourtant, Marc, Aurore et Constance semblaient un peu moins perturbés que nous. 

— Ce n'est pas pour rien que tu ne l'as jamais vu Constance, dit Oliver. Il était au manoir près à vous capturer. 
— Même son propre fils, murmurais-je
— C'est mon père le vrai sans cœur de la famille, ajouta Oliver. J'ai réussi à protéger ma famille. 
— Est-ce pour ça qu'Emmanuel a..., commença Constance
— Oui, répondit Oliver, il t'aime comme un fou. Je ne l'ai jamais vu si malheureux depuis que vous avez rompu. 
— Mais c'est lui qui..., poursuivit Constance
— Mon frère a dû faire un choix, la coupa une seconde fois Oliver. 
— Lequel ? demanda Catalina sceptique. 
— Il devait choisir entre rester avec Constance et l'exposer au danger et la laisser aller et la garder en sécurité. S'il avait choisi cette option, nous ne serions peut-être pas là pour en parler. 
— On serait où ? demanda Arnaud
— Dans le bureau de mon père en train de négocier la libération de Constance, répondit Oliver
— Et la deuxième option ? demanda Catalina
— Rompre avec Constance pour la soustraire au danger, répondit Oliver, pour ainsi me laisser entrer en jeu. Je devais la retirer à notre père, lui faire croire qu'elle était morte et disparu quelque chose dans ce genre-là. Mais dans l'urgence de la situation, je les ai libérés pour venir vous prêter main forte. 
— Donc tout ça c'était calculé ? demanda Catalina

Oliver hocha positivement la tête.

— Même t'haïr était calculé. 
— Pourquoi ? demanda Catalina
— Pour ne pas que mon père se doute de quelque chose. 
— Tu aurais pu nous en parler, dit Marc
— Justement non. Vos réactions devaient être naturelles, répondit Oliver
— Tu n'es peut-être pas si idiot que ça finalement, dit Catalina

Un toussotement se fit entendre. C'était Alphonse. Oliver se dirigea vers lui.

— Il va bien, dit Oliver

Constance couru vers son frère et le serra dans ses bras.

— Je vais bien, lui dit Alphonse, mais où sommes-nous ? 
— Dans une forêt, répondit Constance
— Où est Cati ? demanda-t-il
— Je suis là, répondit Catalina

Nous les laissâmes vivre leurs retrouvailles. Je demandai aux autres :

— Qu'allons-nous faire des cadavres ? 
— Les laisser là, répondit Oliver. On a qu'à déguerpir. 
— OK remballez vos affaires, dit Marc

Les jumelles et Alphonse comprirent et nous nous mîmes en route.

— Ça ressemble à notre expédition dans le labyrinthe, commenta Arnaud
— Sauf que nous n'avons pas d'horrible combinaison, répondit Catalina

Alphonse et Constance ne comprenait pas de quoi nous parlions. 
Lorsque le soir arriva, Constance sortit une grande tente et tout le matériel de camping.

— Tu es génial la sœur ! s'exclama Catalina

Les quatre éléments 2 - DispersionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant