Chapitre 39.

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J'étais vraiment attristé pour Harry et très énervé contre son père. Je ne savais pas quoi faire, alors j'ai simplement dit :

-"Je t'aime Harry."

Il m'a fait un petit sourire et je me sentais vraiment ridicule de ne pas savoir quoi dire pour le rassurer.

-"Je suis désolé. Pour ta mère et aussi parce que je trouve rien à te dire de très constructif.

-J'ai pas besoin que tu dises quoi que ce soit Louis, je voulais juste t'en parler."

Il était maintenant 15:00, et on commençait à avoir faim. On est alors allé manger une glace, on était assis l'un en face de l'autre, on se tenait les mains en attendant qu'on soit servi.

-"Putain mais dégagez de là, faites ça chez vous on n'a pas envie de voir des pd ici."

Harry fronça les sourcils et se retourna pour voir qui nous avait parlé. C'est un homme d'une quarantaine d'année, le teint jaunis par la cigarette, les cheveux blancs et la barbe mal taillée.

-"Pardon ? A demandé Harry, essayant de ne pas s'énerver.

-T'as très bien compris ce que je vous ai dit petite tapette.

-Excuse-toi." A ordonné Harry en se levant.

Tout le monde regardait la scène et personne ne bougeait, même pas moi. Harry était très en colère et cet homme était extrêmement con.

-"M'excuser parce que je dis que t'es pd ? Mais c'est vrai non ?

-Je suis pas pd je suis gay, et tu vas t'excuser parce que j'accepte pas que tu parles comme ça de Louis.

-Louis? Ah parce qu'elle a un prénom l'autre tafiolle ?"

Harry a fait un petit sourire sarcastique avant de lui envoyer un coup de poing dans le visage. Il est tombé par terre, complètement sonné. J'avais peur, mais j'étais aussi fier d'avoir un copain comme Harry. Tout le monde s'est reculé. L'homme, lui, est resté par terre en se frottant l'oeil gauche. Harry m'a regardé, m'a tendu sa main pour que j'y mette la mienne et nous sommes sortis avant d'être servi. Harry avait encore l'air très énervé donc je n'osais pas trop lui parler, on marchait main dans la main, et je regardais le sol.

-"Arrête de baisser la tête. Arrête d'avoir peur et redresse le menton. On n'est pas là pour se faire insulter, à New-York ou à Londres, j'accepterais pas qu'on te parle ainsi."

Ses mots m'avaient fait chaud au coeur et je relevais la tête doucement. Harry décida alors de s'arrêter sur un stand glacier afin qu'on puisse manger une glace en marchant. Une fois que la commande fut prise, on continua notre petite promenade, sans rien se dire.

-"On va à l'hôtel ? Demanda Harry alors qu'il devait être environ 18:30.

-Ouais, d'accord."

Nous nous rendîmes alors à l'hôtel, toujours en marchant.

-"Ça te va des pizzas? Me demanda Harry.

-Oui oui c'est très bien."

Il prit son téléphone pour commander et je pris le mien pour appeler ma mère.

-"Salut maman. Dis-je.

-Coucou Louis ! Tout va bien ?

-Ca va et toi maman ?

-Oui, je vais bien. Alors raconte moi ! C'est bien New-York ?

-Oui c'est super, on est allé se promener toute la journée avec Harry et on va bientôt manger, je te laisse maman je t'appellerais demain, je t'aime.

-Je t'aime Loulou, faîtes attention à vous."

Harry est venu me voir dans le lit et m'a pris dans ses bras. On s'est allongé, son dos contre mon torse. Il me caressait doucement la cuisse et je frissonnais à chacun de ses gestes.

-"Tu veux des enfants Louis ?"

Sa question m'a fait froncer les sourcils, j'y avais jamais vraiment pensé.

-"Oui je pense que oui.

-Avec moi ?" A-t-il demandé.

Et à ce moment là j'ai senti qu'il avait besoin d'être rassuré.

-"Oui, bien sûr que oui, enfin, on trouvera bien quelque chose mais on est trop jeunes pour l'instant."

Il a serré son bras musclé contre mon torse avant de poser son menton sur mon crâne.

J'étais à moitié endormi quand le room service est venu nous déposer les pizzas. Harry est allé ouvrir la porte et a déposé les pizzas sur le lit avant d'enlever son T shirt. À ce moment là, je me suis demandé s'il savait l'effet que son corps avait sur le mien. Et vu son sourire en coin, je me suis dit que oui. Je me suis dit qu'il savait très bien et qu'il en jouait. Alors avant de baver sur les draps, j'ai baissé le regard et j'ai rougi.

Après avoir mangé, on s'est allongé dans le lit et on est tombé dans les bras de Morphée, mon visage sur le torse musclé d'Harry.

Scars.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant