Chute 14

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Henry


Je suis dans mon lit et je m'ennuie, je regarde vide s'égrainent les secondes au rythme des points qui clignotent sur l'hologramme de mon réveil qui est retransmis sur le mur de ma chambre en face de mon lit. Les secondes passent, se transformant en minutes, elles même se transformant en heures, et c'est ainsi, que bientôt l'heure de l'aube aura sonné et que l'on verra apparaître sa couleur orangées qui appellent à la chaleur et a la joie. C'est ainsi que toujours dans mes draps de coton, plonger dans mon matelas aux saveurs de nuage, je me retrouve englober dans sa chaleur dans ma totalité.

BIP, bip, bip, mon alarme sonne, j'ai oublié de la désactivé en cette période estivales que sont les vacances d'été, je décide après quelque minute d'errance de me lever quand même bien qu'il soit sept heure du matin seulement et que normalement il est beaucoup trop tôt pour que je me lève. je me lève donc pour me laver, me prépare et déjeuner, je me dirige vers le volet afin que la clarté de cette belle mâtiné prenne place dans ma chambre, mais lorsque mes yeux entrent enfin en contacte avec la lumière de ce matin d'été, je me retrouvais aveugler par la beauté de ce spectacle, par un bruit ne paraissait dehors par un chant d'oiseau, pas un bruissement de feuilles ne se fesait entendre, c'est comme si la nature la nature avait été assommée par cette lune rousse dont ces journaliste s'étaient acharné à nous parler durant toute la semaine dernière, pendant dix minutes je suis rester ainsi stoïque devant la fenêtre avant que la nature ne reprenne ses droits et recommence son brouhaha habituelle, c'est à ce moment précis que je referma le fenêtre avec précipitation pour courir à la douche pour me dévêtir de toute la saleté de cette nuit pleine d'insomnie et incompréhension.
J'entre dans la salle de bain une fois que j'ai enlevé tous vêtement, puis ensuite dans la douche où j'ai l'impression que l'eau est gelé, mais la buée présente sur le miroir de la salle de bain peu en attester le contraire, je reste comme ça sous celle-ci jusqu'à ce que l'eau devienne réellement aussi froide que de la glace en pensant à toute mes idées noires.

Une fois ma douche prise je sors de ce paradis malgré moi et attrape la serviette rouge sang qui était disposer sur le porte-serviettes et la noue autour de ma hanche et me met devant le miroir qui est toujours couvert de buée, je l'efface donc à l'aide de mon avant bras. En relevant le regard, je croise mon visage fatiguer, ayant perdu un peu de ses couleur d'avant, mes yeux sont vert pomme, tirant sur le vert forêt, selon le temps, brillant et lumineux comme si la couleur qui les composaient avait été tiré du soleil lui-même, mes lèvres, sont quand à elles charnues et légèrement rosé, ensuite vient le tour de mes cheveux qui avant, il y tant d'année étaient d'un brun foncé avec des reflets doré, couper court sur le coter et long sur le dessus, ils fesaient pâlir tous les hommes, maintenant ils sont devenue long, et sont coiffé de façon déraisonné, ma vue passa sur mon corps dans son entièreté, je suis musclé mais pas trop et que mon teint est blanc presque porcelaine, il me donne un air innocent ce que je ne suis absolument pas, je suis parsemé de cicatrice en tous genre sur l'ensemble de mon corps, ce sont des vestiges de mon passé pas si loin de souffrance, visible pour ceux qui ne sont pas retrouver cachés par mes tatouages qui sont eux disposer un peu partout sur mon corps et qui sont les emblèmes de ma vie, ayant tous leur sens, mes piercing sont eux aussi mes emblèmes, j'en ait sur les oreilles, des industriels et sur le long de celles-ci, mais aussi sur ma lèvre à gauche, un anneau précisément . Je souffle toujours insatisfait mon reflet et ce qu'il dégage, je me dirige en direction de ma chambre jusqu'à mon armoire pour y sortir des vêtements un peu près convenable pour sortir dehors, je choisi donc un caleçon, des chaussettes, un jean slim, un t-shirt blanc long, et je repars enfiler ceux-ci, une fois cela fait je choisi mes « accessoires », je prends mes piercing noir pour ma lèvre et mon piercing industriel, des bracelet brésiliens d'un peu toute les couleur mais toujours neutre comme gris, blanc, noir et les couleurs pastels, je récupère aussi ma chevalière noir et argent que je met à mon majeur gauche, j'attache mes cheveux fou en chignon style décoiffé, j'enfile mes Doc Martens blanche, attrape ma veste en cuir, et descend en bas.

J'entends à mon ouïe se plaindre mon ventre je décide donc de me prépare un petit déjeuner copieux composé de pancakes, sirop d'érable, jus d'orange, bacon, confitures, et surtout de café, je mange tous sa avec une rapidité impressionnante. Une fois tout ce déjeuner avalé je range tous ce bazar et je me mets à faire la vaisselle. Pendant que je fais la vaisselle je me rends compte que je n'ai jamais rien fait de spécial dans ma vie, que je suis cantonné à ma petite routine tel un petit papi de soixante-dix ans, je ne fais que pensée, manger, sortir, faire des courses de moto ou de voiture, faire des courses pour que je puisse manger, je sort, beaucoup, parfois en boite, ou dans des endroits pas très fréquentable, mais depuis que J'ai perdue Henry, il y a quelque année je n'ai plus le goût à faire quoi que ce soit.

C'était mon meilleur ami, on a fait les quatre cent coups ensemble toujours fourré ensemble jamais l'un sans l'autre, les gens disaient qu'on était pire qu'un couple, on se disputait, riait, jouait, mangeait, comme si nous l'étions, pourtant il en était rien. Mais durant l'été deux mille dix, le drame c'est produit, on était en ville, sortie manger une glace comme à notre habitude puisque nous étions en été, j'ai voulu traversé la rue mais je n'avais pas vu la voiture qui arriver à toute vitesse mais Henry si, il c'est jeté sur moi, m'as poussé et c'est donc fait renversé à ma place. Il est mort dans mes bras en me disant qu'il m'aimait bien plus qu'un meilleur le devait. Il m'a laissé la, dans cette rue, avec lui dans mes bras, il était mort.

Durant des semaines j'ai pleuré toute les larmes de mon corps, personnes ne parvenait à m'aider, je l'avais perdu et je n'avais pas eu le temps de lui dire à quel point je l'aimais, il est mort sans le savoir. Je me suis jamais pardonné de ne pas avoir vus la voiture avant et donc de n'avoir pas su empêcher sa mort, après sa je me suis totalement refermer sur moi-même et je me suis renfermer dans cette routine insupportable et ce n'est pas près de changer et personne ne cherche à le faire dieu merci. Je suis pourtant pas moche, ni vieux je n'ai que vingt deux ans, je suis gay, j'ai quelque bon potes, je sors, je fais de la boxe, je m'amuse mais rien ne va et même si cela arrivait je ne suis pas sur que je puisse passer outre le fantôme d'Henry, ou passe au dessus de l'amour que je lui porte.

Ma vaisselle enfin terminer je prends ma veste, mon portefeuille, mes clés et par en direction du fleuriste pour aller cherché un bouquet de fleur, et parti en direction du cimetière, pour aller voir Henry. Arriver sur place, mes pas se font pas automatisme, ils connaissent par cœur le chemin de leur première amour. Une fois devant la tombe d'Henry, une tristesse profonde me remplis, nos souvenir surgissent dans ma tête par vague, et ils sont de plus violent les uns après les autres, notre rencontre, nos disputes, nos rigolade, nos jeux, nos voyage, je fini par éclaté en sanglot, je ne retiens même pas, je sors toute cette peine, cette haine contre moi-même, sa fait mal, peut-être trop pour pouvoir le dire avec des mots ou mes des actes. Je pleure encore, et encore sans m'arrêter depuis déjà dix bonne minutes. Soudaine une voix se fait entendre à mes oreilles :

"

- Sa va chéri ? Pourquoi tu pleure ?

- rien juste un petit flash back d'avant toi. "


De BeHimdelf.

Concours (fini)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant