Ma robe de bal trop petite me serait la poitrine, mes escarpins faisait souffrir le martyr à mes chevilles... Je détestais ça. Je détestais tout ça!
- Annette, voulez vous bien nous apporter le thé.
Je détestais également ce nom. Annette, ils n'auraient pas pu me trouver un pire faux nom. J'en avais marre, marre de cette mascarade marre de jouer la fille du patron de la mafia, mais bon je n'avais pas le choix.
- Voici votre thé père. Monsieur, m'adressais-je à son client, voulez-vous également une tasse de thé?
Je connaissais ces mots par cœur. J'avais l'impression de les avoirs répété des milliers de fois. Chaque fois s'était pareil, un client venait, il s'installait dans le grand fauteuil rouge, il avait une discutions avec le boss durant laquelle je faisait une courte apparition pour servir le thé, puis il repartait. Durant les jours qui suivaient se tournaient quelques scènes sanglantes, puis le client revenait avec de l'argent et s'en était fini jusqu'à la semaine suivante.
- Avec plaisir charmante demoiselle, répondit une voie familière dans mon dos.
Je me retourné surprise. Dans le fauteuil, ce trouvé mon ami Marc. Depuis quand c'était-il laissé embarquer dans ce genre de métier?
- Ma très chère Annette, je te présente Edmond, mon nouveau client
Edmond. Eh bien je n'étais pas la seule a avoir hérité d'un nom pourri. Pauvre Marc, toujours sur les mauvais coup.
- Enchanté, Monsieur.
- Le plaisir est pour moi Madame.
Je servais une tasse a Marc et retournais au fond de la salle. C'était bon. J'avais finit. J'avais dit mon texte servit les tasse de thé, je n'avais plus qu'a attendre la fin de l'entretien et j'en aurais terminé avec tout ça... Enfin jusqu'à la semaine prochaine, pour la prochaine tasse de thé.
Quand je penses que l'on dit que la vie d'actrice est palpitante.
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