Je suis actuellement au lycée, et je ne comprends pas. Il n'y a même pas deux minutes, j'ai vu Danielle se promener seule dans les couloirs, la tête baissée, elle avait l'air.. Triste. Et ça m'a fait plaisir, ça m'a fait jouir intérieurement de voir cette fille souffrir, de la voir mal. Une jouissance noire, mauvaise, inhumaine, mais qui peut rendre tellement heureux à la fois.
C'est comme une revanche, une revanche beaucoup trop attendue : la voir mal. La voir ressentir ce que j'ai ressenti un mois auparavant, quand son petit ami m'a lâché moi,son meilleur ami depuis toujours, pour elle.
Alors pendant le cours de maths je souris, je souris bêtement car je suis heureux de voir que ça va mal pour eux. Je suis heureux de voir que la roue tourne enfin.
« Et bah mec t'es bien content d'être en maths toi. »
Je rigole en entendant la phrase dite par Niall et je secoue ma tête. Il rigole lui aussi car il sait très bien pourquoi je souris autant. Il ne me juge pas, car lui depuis le début est de mon coté. Il me soutient, puis lui aussi ne peut pas se voir Danielle, donc tout est parfait.
Le pire dans tout ça, c'est qu'au fond je n'arrive même pas à détester Louis. Je n'y arrive pas, je crois bien que je l'aime trop pour pouvoir lui en vouloir réellement. Louis a toujours été le premier dans mon coeur, et je ne peux pas m'imaginer le détester,même s'il tentait de me tuer. Je ne sais pas comment expliquer c'est bizarre, il est la seule personne au monde que je n'arriverai jamais à détester.
Alors que j'essaye de suivre tant bien que mal le cours de mathématiques face à moi, mon téléphone vibre contre ma cuisse, j'ai un message.
" 📲 de : Louis 💞
Haz ? J'aimerai te voir toute à l'heure, après ton cours de maths car je sais qu'après t'as plus cours, t'es donc obligé de venir. "
Je fronce mes sourcils en lisant le message. Je ne sais pas ce qui me brusque le plus entre le coeur à coté de son prénom, le surnom qu'il m'a donné ou le fait qu'il veuille me voir. Je soupire et range mon téléphone dans ma poche de pantalon avant de me concentrer à nouveau sur le cours. Je ne sais pas de quoi il veut me parler, ou même pourquoi il veut me voir. Je regarde l'horloge et j'ai l'impression que, depuis son message, le temps passe encore plus doucement.
Je range mes affaires avant la sonnerie, je regarde par la fenêtre, il n'y est pas. Je fronce à nouveau mes sourcils, c'était un piège ? Une blague ?
Ca sonne, je sors vite et il n'est pas là. Je soupire et me dirige vers mon casier pour prendre mes affaires.
« Pauvre con. »
Je m'énerve dans mon coin en grognant. J'ouvre mon casier et je regarde l'enveloppe blanche qu'il y a en plein milieu de celui ci. Je regarde ensuite autour de moi, personne.
J'ouvre la lettre et je reconnais directement l'écriture de Louis, une écriture de docteur. Je commence à lire rapidement en m'appuyant contre le mur de casiers.
« Je ne suis pas une bonne personne Harry, je ne le serais jamais. Je ne serais jamais la bonne personne pour toi, ou pour qui que ce soit d'autre. Mais cette lettre parlera de toi,et seulement de toi. Tu vas être le centre de cette lettre, le centre de mon monde pendant encore quelques lignes écrites avec l'ancre de mon vieux stylo plume.
Tu te souviens ? Ce fameux stylo plume que tu voulais tout le temps me prendre pour écrire tes notes en cours, pour dessiner sur tes feuilles de maths quand ce que disait le prof ne t'intéressait plus, ou encore pour m'écrire des poèmes à l'eau de rose, des poèmes qui n'avaient aucun sens pour moi, car oui je les ai lu, mais que je relisais tous les soirs avant de m'endormir, pour m'assurer de penser à toi toute la nuit. Peut-etre que je ne les comprenais pas assez bien ? Je n'ai pas la même âme littéraire que toi,et ça c'est sure, personne ne l'aura,car tu es unique, tu seras toujours la personne la plus unique au monde à mes yeux. Je m'en veux, je m'en veux de t'avoir fait subir tout ça.. Tu mérites tellement mieux.. C'est cliché comme phrase je sais, mais c'est la vérité, la pure vérité. Je t'aime, je t'aime comme personne n'a jamais aimé quelqu'un d'autre. Je suis tellement niais, je rigole en me relisant, c'est de la merde, j'écris de la merde,c'est affolant.
Tu dois surement te dire 'mais pourquoi est ce qu'il écrit ça ?', ce qui est tout à fait normal,et je t'explique tout cela maintenant (t'as vu j'ai fait une petite introduction et tout ça, je m'améliore !)
Je ne suis pas un grand romantique, je sais, j'en suis conscient, mais je n'ai pas trouvé mieux à faire. J'ai besoin de te l'écrire. Tu vas surement dire que c'est parce que je n'assumerais rien une fois en face de toi, mais c'est surtout car je veux que tu gardes une trace écrite de tout ça, de tout ce que je vais raconter. Et, tu as raison, aussi car j'avais peur de te le dire une fois face à face.
Je ne sais même pas pourquoi j'ai fait ça avec Danielle alors que je peux pas me la voir en peinture. Je te voyais triste tous les jours, et j'en pouvais plus, je l'ai quitté.
J'ai bien réfléchi, et je crois, non, je suis sure, que j'ai foiré. J'ai tout foiré. Je pense que le pire dans tout cela, c'est que je ne m'en rends compte que maintenant, que lorsque j'ai accompli toutes mes erreurs. Tu n'aurais jamais du subir tout ça, tu n'aurais jamais du pleurer, souffrir pour moi.. A cause de moi. J'ai cherché longtemps, très longtemps, une manière de m'excuser, une manière de te prouver à quel point je m'en veux.. J'ai été le pire des cons égoïstes, je le sais, tu me l'as tellement répété. C'est donc aujourd'hui, en ce jour, que je t'écris cette lettre pour te dire que je pars. Je pars de ta vie, et d'ici. Ma mère a trouvé du travail en France, et on déménage. J'essayerai de passer plus de temps avec toi pendant ces quelques mois qui me restent à vivre à tes cotés, si tu veux bien de moi. Je vais essayer de ne pas trop foutre la merde là car j'ai besoin que l'on soit proche toi et moi, comme avant pour que je savoure encore un peu.. Je t'aimerais toute ma vie Harry Edward Styles, et personne ne prendra jamais la place que tu as prise dans mon coeur.
Ton Louis. »
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My Youth Is Yours - Larry Stylinson
Fanfic« BOOUUUUHHHHHH » Des pleurs, des cris, deux mamans s'approchèrent. Un petit bouclé d'à peine 4 ans regardait l'autre garçon aux yeux bleus en pleurant, il avait prit sa pelle rouge en plastique. Il lui lança du sable dessus en criant alors que celu...