Luna

Chapitre 1

Je réécris l'histoire petit à petit essayant d'enlever le côté un peu trop enfant étant donné mon jeune âge lors de sa parution.

Je n'enlève pas les autres parties donc il est possible qu'il y est des problèmes de concordances, de plus, le caractère de Kriss change énormément dans cette version.

Afin de répéter la séparation, j'indiquerais ou j'en suis grâce à cela : ************************************************************************************************

En espérant que cette nouvelle version vous plaira d'avantage. Bonne lecture.

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-Ma chérie lève toi c'est l'heure ! Criait mon père du bas des escaliers.

Je marmonnais une chose incompréhensible qui voulait dire "oui" mais qui ressemblait plus à un cris d'éléphant mort. Je n'étais pas du matin et là reprise des cours après deux semaines de repos était difficile à encaisser pour mon corps habitué aux grasses matinées.
En cette saison, le froid commençait à s'installer doucement alors que les feuilles rouges et oranges s'écrasaient avec lenteur sur les sols balayés par le vent.
Après une douche rapide et de longues minutes à brosser mes longs cheveux blancs je rejoignais mon père qui s'affairait dans la cuisine afin de servir un petit déjeuner digne de ce nom.

-Kay tu vas être en retard. Enfin rien d'extraordinaire. Soufflait mon père en déposant une tasse de chocolat chaud au creux du comptoir. Tessa ne devrait pas tarder.

Kay était un surnom que mon entourage c'était habitué à donner, en vérité je me prénommais Kaysi mais Kay me convenait d'avantage. J'attrapais mon chocolat chaud et m'empressait de l'ingurgiter en entendant ma meilleure amie s'exciter sur le klaxonne de sa voiture. Mes lacets à moitié bouclés je grimpait dans le corbillard de ma chers Tess, ses cheveux blonds relevés en chignon décoiffé m'indiquait que le réveil avait été dure pour elle aussi. Déjà d'un naturel étourdi, les cernes gravées en dessous de ses yeux bleus accentuaient la boule au ventre qui c'était formée dans mon estomac lorsque la voiture démarrait et esquivait de peu la boîte au lettre.
Tess et moi nous connaissions depuis notre naissance, nous avions toutes deux une particularité et un lien unique qui nous unissait, un lien céleste et unique offert par la déesse de la lune en personne.

Tout était parti pour être une journée banale où les cours allaient se suivre dans un rythme monotone, les discussions inutiles avec nos camarades pour maintenir une bonne entente qui ne se limitait qu'au lycée. Rien de bien intéressant, mais aujourd'hui, un bruit me tirait de mes pensées laissant tomber mon crayons le long de ma feuille où se mélangeait cours et dessins. Un hurlement froid et glacial emplie de douleur, ce hurlement je le connaissais, un hurlement de loup, un hurlement d'un des membres de ma meute.
Tess l'avait également entendu, je ne mis pas longtemps à répéter sa chevelure blonde dans le hall du bâtiment attendant avec impatience mon arrivé pour filer à grande enjambés vers la forêt qui longeait le lycée.
En effet, nous habitions dans une petite ville reculée au nord des états-unis, les forêts y étaient denses et recouvraient une grande partie de la région où se mélangeaient rarement des petites villes calmes et paisible.

A l'abris des regards indiscret enfoncés dans la forêt endormi, une atmosphère pesante en découlait, nous poussions avec difficultés les branches qui entravaient notre passage, les rochers recouverts de mousses glissait et les risques de chutes étaient importantes. J'étais habitué à me balader dans c'est forêt, mais rarement sous la forme humaine, je n'étais d'ailleurs pas la seule que ça embêtait, Tess n'hésitait pas à le faire savoir quand elle poussait violemment les branches qui revenaient immédiatement dans son visage pales. On pouvait dire que c'était le parfait petit portrait de la barbie, grande aux yeux bleus et aux longs cheveux blonds, elle aimait son petit confort personnel, mais elle était loin d'être matérialiste ou bécasse comme on pourrait le croire, son petit air étourdi cassait cette image avec dureté. Elle aimait gambader des heures durant près des cascades brumeuses et se rouler dans les champs de fleurs encore endormi, cela dépendait juste de son apparence.