Chapitre 3

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La nuit était mouvementée, je n'arrivais pas à trouver le sommeil, le vent claquait contre la fenêtre sifflant son mécontentement. Je me levais évitant de réveiller Tess au passage, et rejoignait la cuisine me servant un verre d'eau. J'eus à peine le temps de boire une gorgée que la présence d'un homme dans le salon me fit le lâcher, il s'écrasait sur le sol alors que j'attrapais le pistolet coller au comptoir du salon.

-Une louve qui utilise une arme à feu, je n'avais jamais vu ça. S'interrogeait une voix masculine.

Je ne pouvais pas encore apercevoir son visage dans le noir, mais sa voix... je baissais mon arme, je ne le connaissais pas, mais sa voix m'apaisait, je savais que je ne pouvais en avoir peur.

-Tu es l'alpha brun, que fais-tu ici ? Le questionnais-je.

-Je veuilles sur toi, tu as l'air d'aimer te mettre dans des situations risquées. Et malheureusement pour moi quelque chose me pousse à veiller à ce que tu ne faces pas de conneries. Crachait-il avec haine.

Je fronçais les sourcils.

-je ne suis pas une petites choses sans défenses !

-Tu me pointes avec une arme, je vois bien que tu ne l'es pas face à des êtres humains, mais des loups c'est une autre histoire. Raillait-il tout en rejoignant le canapé.

Toujours dans le noir je ne pouvais voir à quoi il ressemblait, je décidais d'allumer la lampe sur la droite. Ses yeux ambres furent les premiers à ressortir à la lumière, de magnifiques yeux d'ambres en contaste avec ses cheveux noirs court légèrement bouclés sur les mèches les plus longues, sa mâchoire carré allait parfaitement avec sa carrure imposante, il devait faire une tête voir deux de plus que moi, sa peau était légèrement type et des yeux légèrement tirés en amande. Il était magnifique.

-Retourne te coucher gamine, demain on a une grosse journée. Dit-il pour le sortir de mon admiration qu'il avait trop bien remarqué, je ne m'en cachais pas à vrai dire.

Je n'étais pas du genre à écouter facilement, mais là fatigué se faisait sentir et j'aurais tout le loisir d'entrer en conflit avec lui.

Le lendemain, mon alpha n'était plus présent, il me fallait me préparer pour rejoigne la maison du camp où avait résidé les alphas la nuit dernière. Plusieurs informations m'étaient inconnus et je n'allais pas échapper à une discussion avec mon géniteur.

   
A peine arriver je me dirigeais vers le bureau de mon père, son regard noir se posait immédiatement sur moi, il n'avait pas décolérer de la veille. Il déposait son stylo et se levait afin de fumer une des ses cigarette à la fenêtre déjà entrouverte où s'engouffrait le froid de l'hiver.

-Je sais ce que tu vas dire, mais ne crie pas, c'était dangereux et imprudent et si...

Je me rendais compte que je ne connaissais même pas son prénom.

-Si l'autre alpha n'était pas intervenu. Reprenais-je. Je serais sûrement morte à l'heure qui est.

-Je remercierais Kriss un bon moment pour t'avoir permis d'être encore sur cette terre, mais ne pense pas tant sortir, nous avons d'autre affaire importante en ce jour. Mais toi tu vas rentré et je pas quitter la maison.

-Je reste, je ne pars pas d'ici, c'est égale et ma meute et mon problème, tu ne pourras pas m'éloigner de tout ça bien longtemps.

        Mon sang bouillonnait, mon père me prenait toujours pour cette petite enfant, cette petite fille sans défenses qui pleurait tout le temps après la mort de sa mère. Oui... ma mère est morte quand j'avais 6 ans, tué par les chasseurs. J'aimais me balader dans la forêt, mais mon père me la toujours interdit et me l'interdit toujours comme si les chasseurs avaient besoin que je sois en forêt pour me tuer. Cela faisait un moment que mon père et moi nous nous regardions dans les yeux, je sentais son aura d'alpha peser dans la pièce essayant de me faire baisser le regarde mais mon aura de louve blanche réussissait à le combattre. Notre combat s'arrêtait au moment où un homme : Edward, frappait et ouvrait la porte.

LunaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant