Chapitre 4

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Nous nous étions assoupie sur mon lit en baldaquin, Tess était dans un sommeil profond, à la commissure de ses lèvres une pointes de baves collait doucement ne la dérangeant pas plus que ça dans son sommeil. Wendy avait disparu de la chambre sûrement pour rejoindre son mari pour passer la nuit.

Ne voulant pas réveiller mon ami, je me faufilais à l'extérieur de la chambre pour me rendre dans celle dans face pour prendre une douche. L'aube pointait seulement le bout de son nez mais je sentais que je n'avais plus aucune envie de dormir, il faisait encore sombre dans la partie anciennes du manoir, la plancher en bois craquait sous mes pieds pendant que la porte grinçait dans un silence profond.

Les volets de la chambre étaient fermés, j'avais des difficultés à avancer dans la pièce noires dépourvu de lumière, je tâtais le mur à la recherche d'un interrupteur. Sans résultat un bruit attirait mon attention, me mettant sur mes gardes je sortais le pistolets coincé dans ma ceinture pour le pointer sur le torse de la personne qui se tenait devant moi.

-Je sais que tu reconnais mon odeur, alors j'imagine que me pointer d'une arme t'amuse pas mal. S'exprimait mon alpha en attrapant mon poignet.

J'avais reconnu son odeur, mais je ne le connaissait pas, ni lui ni ses attentions envers moi, et le retrouver dans une chambre sombres sans réelles raisons n'aidait pas, pourtant je n'avais pas peur de lui. Ce poids qui pesait sur mon cœur disparaissait en sa présence.

-Que fais-tu ici encore ? Tu me surveilles ? Questionnais-je légèrement énervé.

-Ton père m'a proposé cette chambre pour la nuit, ma meute dort à l'étage du dessous. Expliquait l'alpha brun qui se tenait toujours face à moi, mon poignet entre ses mains.

-Une alliance a été établie ? Demandais-je étonné.

Un léger rire s'échappait de ses lèvres, il était évidant que non, ce n'était pas le genre d'alpha à s'allier à ses ennemis, même pas pour son âme sœur.

-Alors dégage, tu n'as rien à faire ici. Crachais-je.

Ça ne lui plus pas. Il resserrait son étreinte me plaquant contre son corps chaud et musclé, mon bras était presque tendu l'arme toujours entre les doigts.

-Ne t'adresse pas à moi comme ça. Tu ne sais pas qui je suis.

-Tu es un lâche, un gros lâche, tu préfères fuir plutôt que mettre ta fierté de côté, mais fait, je serais heureuse de ne plus avoir un petit toutou qui me suit comme si j'étais une gamine sans défenses. Répondais-je avec un ton aussi froid que celui qu'il avait utilisé.

Je me défis enfin de son étreinte, attrapant mon poignet douloureux je me faufilais rapidement dans la salle de bain mit enfermant rapidement. Je savais qu'il aurait pu l'enfoncer sans problème mais le claquement de la porte m'indiquait qu'il avait quitté la pièce réveillant la moitié de la maison.

Je soupirais longuement face à cette situation hors du commun.

Assise dans le canapé auprès de Tessa, un chocolat chaud fumant dans les mains, j'essayais d'écouter la conversation qui avait lieu dans le bureau de mon père. Encore une réunion à laquelle je n'étais pas conviée. La pluie s'écrasait sur la baie vitrée de la partie moderne, la nature se déchaînait dehors, les feuilles se baladaient sous la puissance du vent, le lac ondulait et les embarcations dessus étaient prêtes à se brisées en deux.

LunaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant