Luna

Chapitre 8

Un pelage blanc prit place sur mon corps, je me retrouvais à courir à quatre pattes à travers les corps souillés de sang, je bondissais sur un des loups qui attaquait les miens. A peine le premier tué, un long silence pesait sur la forêt, les combats avaient cessés et tous les regards étaient tournés vers moi : la dernière louve blanche. Certains courageux me sautaient dessus, je l'ai repoussait sans grand mal d'un coup de crocs ou de coups de griffes. Je voyais Kriss voulant bondir sur les assaillants mais je me débrouillais bien seul et lui grognais de me laisser me débrouiller seule, j'étais assez puissante pour ne pas avoir besoin d'un chaperon jusqu'à la fin de mes jours et encore moins un homme comme lui. 

Je poussais un long rugissement, certains loups solitaires reculaient par crainte, d'autre abaissaient légèrement la tête en signe d'abandon. Tous les loups connaissaient la légende de la louve blanche et tous en avait peur, il valait mieux être son ami que son ennemis et nos assaillants avaient pour certains fait le choix de fuir et retrouver leur autres compères et d'autres partaient à toutes jambes le plus loin possible d'ici.

Kriss me regardait les yeux écarquillés de haine entre les cadavres qui jonchaient le corps, il les dégageaient de son chemin approchant doucement de moi. Nous étions l'opposé total, nos deux pelages, noirs et blanc comme nos caractères, nous étions si différent, mais je ne pouvais cacher le fait que je m'étais inquiéter pour sa vie, je n'aurais pas supporté le retrouver parmi les cadavres. Mon père était en vie, lui aussi, blessé mais en vie et c'était le principal à mes yeux.

Je pensais avoir eu le droit à des remerciements, au delà de ça mon loup brun me sautait dessus m'attaquant avec ses crocs pointus, d'abord étonné il me fallut du temps avant de comprendre et de le repousser. Je donnais un coup de pâtes pour commencer, je ne voulais pas le blesser seulement le repousser, et ma magie du vent s'avérait utile à cela. Un vent puissant déferlait sur la vallée où nous étions, quelques flocons de neiges commençaient à tapisser le sol pendant que mon âme sœur luttait pour s'approcher et me sauter dessus, il avait sûrement du s'inquiéter de me voir arriver sur ce champs de guerre mais de là à me sauter dessus. Ou peut être était-il énervé d'être l'âme sœur de la dernière louve blanche, il était compliquer de le comprendre.

Après plusieurs minutes, il fini enfin par se calmer, essoufflé il s'appuie doucement contre un des troncs d'arbres déchiquetés qui habitaient le sol, le vent se calmait et nous pûmes retourner au camps soigner les victimes encore en vie, nous avions perdu bon nombre d'amis dans ce combat et je ne pouvais me résoudre à en perdre d'avantage.

Kriss faisait parti des victimes, des plaies profondes étaient dispersées sur son corps, j'observais ses soins dans l'encadrement de la porte de l'infirmerie. Plusieurs lit étaient habités par des loups agonisant de douleurs, certains grimaçaient au contact de l'alcool mais dans quelques heures tout le monde aurait cicatrisé, ce n'était qu'un mauvais moment à passer, mais il était clair que c'était douloureux pour plus d'un.

-On en a pas fini Kay. Crachait Kriss alors que la pièce était plongé dans un profond silence.

Personne n'osait prononcé un mot, ses yeux ambres me dévisageaient avec haine mais pourtant, de l'inquiétude persistait à aller à l'encontre de ce qu'il voulait laisser paraître. Je ne savais quoi répondre, il n'y avait pas de réel réponse à donner dans ce genre de situation, nous réglerions ça entre nous deux et par un dialogue si possible mais pour le peu que je connaissais, le dialogue était compliqué.
Je soufflais fortement laissant redescendre la tentions accumulée alors que je retrouvais Ice endormi paisiblement sur mon lit, loin de toute cette réalité, elle respirait la sérénité se remettant doucement des événements passés. Je caressais doucement son pelage alors que je sentais mes yeux sombraient dans les abîmes des rêves, utiliser mes pouvoirs m'avait prit énormément de force et là fatigué se faisait sentir m'écrasant tel un poids lourds.