La sonnerie retentissait dans tout le lycée, je grimaçais devant ma feuille presque remplie, seule quelques questions restaient sans réponse. J'avais révisé toute la nuit si bien que des cernes violettes se dessinaient sous mes yeux rouges de fatigues, mais les cours étaient important et je me devais d'avoir un dossier parfait pour entrer dans l'université de mon choix. Je n'avais pas pour objectif de rester au fin fond des États-Unis dans ce froid hivernale de tous les jours. Los Angeles était une destination plausible, mon avenirs était plutôt incertain mais je n'avais pas pour envie de vivre dans la crainte bien au contraire, mais je pensais également à Tess dans mes plans d'avenir, elle serait obligé par notre lien de me suivre et jamais je ne me résoudrais à lui faire suivre un chemin qui ne lui convient pas. Et puis désormais, il me fallait prendre mon âme-soeur en compte, je ne pouvais refuser le lien indéfiniment, il commençait déjà me ronger me donnant de plus en plus souvent l'envie d'être prêt de lui.
Hier je m'étais surprise à rêvasser de son arrivée alors que je commençais à divaguer loin de mes révisons, je le voyais arrivé tel un prince charmant qui viendrait à mon secours me sauver de ses révisions infernales. Mais rien de tout ça bien évidement, j'étais resté seule à miroité devant des exercices plus dures les un que les autres. Pourtant, je le savais me surveillant depuis la forêt, je sentais sa présence et ses yeux se poser de temps à autre sur moi lorsque je me plaçais face à la fenêtre le temps de prendre plusieurs bols d'airs frais.
Le lycée commençait à se vider, nous terminales de ranger nos affaires avec Tess après avoir signé les documents pour partir en Europe dans quelques semaines. Les néons éclairaient les couloirs déserts, là sonneries avait sonnée depuis quelques minutes et tous les élèves s'étaient empressés de quitter le bâtiment à grande enjambée, seul nos pas résonnaient sur le carrelage abîmé par le temps.
Après avoir parcouru la moitié du couloir d'autre pas se firent entendre, se mêlant aux nôtres rompant un léger silence. L'atmosphère était pesante, je sentais l'odeur des loups solitaires puer à plusieurs mètres, une odeur de haine et de rage mélanger à une soif de sang et de vengeances, j'en eu presque des frissons. Prévenant mon ami, nous comprîmes vite que nous étions déjà encerclés par bon nombre de loups, face à nous se tenaient deux hommes, l'un d'eux brandissait fièrement la tête d'un des membres de notre meute chargé de la protection, il était décapité et son visage lacéré avait à peine permis de le reconnaître. Une traînée de sang les suivait, au bout du couloir se trouvait trois corps livides entassés comme des ordures mit dans un coin.
Il était dure de contenir sa rage mais la fuite était préférable pour nous, nous partîmes à grande vitesse dans les couloirs, nous avions pour avantage de connaître l'établissement mais ils avaient le nombre pour eux. Le lycée était cerné et sans miracle il allait être difficile de nous tirer de ce mauvais pas, cette journée avait pourtant démarrée sur des allures plutôt banale et ordinaire, j'avais trouvé cela reposant mais sûrement trop beau pour que ça dure en ces temps.
Nous entrâmes dans une salle de cours la refermant rapidement derrière nous, Tess bloquait la porte pendant que je trouvais tout et n'importe quoi à entasser derrière elle, comme ci cette mascarade allait être utile pour empêcher des loups-garous d'entrer.
Il n'y a que l'espoir qui fait vivre.
Un coup et déjà la porte s'entrouvrait légèrement laissant apparaître le visage d'un homme, ses yeux étaient noirs de haines, il nous regardait avec un sourire malicieux et je me mettais à prier la déesse de la lune pour qu'il ne mette pas la main sur nous, jamais je ne m'étais retrouver face à un homme comme ça, il se léchait les lèvres savourant sa victoire voyant que mon amie reculait peu à peu.
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Luna
WerewolfMes origines remontent à la création du monde. Dans sa grandes bonté la déesse de la lune a offert à mes ancêtres un pouvoirs, un don du ciel qui nous permettaient de retourner à notre état sauvage, de retrouver notre liberté. Cet aspect de notre p...