Chapitre 51: La salle noire

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Je progresse lentement dans le noir, les mains devant ma tête pour ne pas me cogner. J'avance, j'avance... Je ne sais pas du tout où je suis. Je marche dans le vide. J'ai l'impression de tomber dans un profond trou.

Cela fait déjà plusieurs longues minutes que je marche sans savoir où je vais. J'essaye de me concentrer malgré mon mal de tête, je ferme les yeux et j'imagine... Je vois une étrange lueur. Je viens de fermer mes yeux mais il ne fait pas noir. Cette lumière, je ne vois pas d'où elle provient mais ce que je sais, c'est qu'elle me redonne du courage et me réchauffe le cœur.
Puis j'ouvre les yeux. Cette lumière est là je ne sais pas où mais elle est là quelque part. Et non seulement et me donne la force d'avancer mais surtout je vois beaucoup mieux!
Et je continue d'avancer mais cet fois en voyant mes pieds.

Je découvre au fur et à mesure de mes pas la pièce. Il n'y à rien de très spécial, le sol est en pavé et le mur en grosses pierres. Justement, maintenant que j'ai trouvé le mur je vais pouvoir le longer et enfin trouver une porte. Et je marche en effleurant le mur de la main gauche.

-Ahh!!
Effrayé par cette horrible surprise je recule brutalement, je me mélange les pieds et tombe en arrière. Et bien sûr, je ne pouvait pas éviter le mur et je me le prends en pleine tête. Je m'effondre par terre à moitié assommé. Mon cœur bas encore très très vite. Il y a quelques secondes, je marchais tranquillement. Puis je suis arrivé dans le coin de la pièce et là, j'ai posé mon pied sur quelque chose qui a fait craque! J'ai regardé par terre et j'ai vu un squelette assit dans le coin de la salle. Il avait toujours ses vêtements sur lui mais ils étaient étrangement déchirés comme s'ils avaient reçu des coups de griffe. J'ai pris panique et j'ai reculé et voilà la suite, maintenant je suis à terre.
Je me relève difficilement et continu de chercher une sortie en prenant bien soin d'éviter le mort.

Je suis épuisé! Je traine des pieds et soupir. Je ne trouverais jamais la porte. Mais pile au moment où je prononce cette phrase, je vois une petite trape en bas du mur. Heureusement celle-ci est assez grande pour que je puisse passer. Je l'ouvre donc et passe à l'intérieur...

Elly, fille du tempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant