Elly, fille du temps

Chapitre 67: Ronaldo Esney

Nous tournons tous la tête en direction du vieillard avec des yeux ronds comme des billes.
-Je...euh...bonjour, qui êtes vous?
-Je m'appelle Ronaldo Esney. J'exerce la médecine depuis très longtemps et j'étais mondialement connu. Je vous ai entendu parler, et je pense que je suis l'homme qu'il vous faut.
-Non!!! J'y crois pas!!
Yukaï nous regarde les uns après les autres avec la bouche grande ouverte.
-Ne t'emballe pas trop gamin, tu vas perdre ta mâchoire!
En prononçant ces paroles un petit rire étouffé assez rauque sortit de sa gorge.
Puis il reprit parole.
-Donc, si j'ai bien compris, vous vous disputiez pour savoir si j'étais mort, c'est bien cela?
-Euh... Mais maintenant on a la preuve que non.
Puis je regarde Taïron et Théana avec provoque.
-J'avais raison!
-Oui, c'est bien gamine, (dit le vieil homme sur un ton de s'en fiche complètement.) et pourquoi me cherchez vous?
-Et bien, c'est assez personnel mais nous voulons découvrir si j'ai des cicatrices d'un quelconque accident.
-Je vois, suivez moi.
Nous nous levons tous à part Yukaï qui reste assis en nous regardant l'air de dire que nous avions oublié quelque chose.
-Qui a-t-il Yukaï?
-Mais j'ai pas commencé mon chocolat, il est trop chaud. Et je ne vais  pas partir sans l'avoir bu.
Alice lança un regard tellement noir à son copain, qu'il se leva et dit:
-En faite, c'est pas grave, ça peut attendre!

Nous suivons Ronaldo à travers toute la ville. Mais bizarrement, nous ne restons pas dans celle-ci. Nous en sortons par une ruelle avant de nous engouffrer dans la forêt.
-Qu'est-ce que c'est que cet endroit?
S'exclame Taïron.
-Je vous ai dit que j'ÉTAIS connu et non que je le suis.
-Et bien, on est pas mal du tout...
Dit Taïron avec ironie. C'est normal qu'on ne le trouvait pas!

Nous continuons à progresser avec difficulté entre les fougères.
-Vous n'êtes jamais sorti de chez vous ou quoi? Il n'y a même pas de chemin pour accéder à votre maison!
-Justement, regardez, voici où j'habite.
-Quoi! Cette cabane en bois!
-Et oui!
Ronaldo s'approche de la porte, saisit la poignée et l'ouvre.
-Alors, vous rentrez?
Nous nous regardons tous en même temps inquiets. Puis ensemble nous nous tournons vers le vieil homme et lui répondons:
-Euh...c'est obligé?