Chapitre 9 : Fuite

23 4 1
                                    

Salut ! Juste pour vous dire que je pourrais pas publier pendant les trois semaines à venir. Je pars en vacances !!

PDV Ishta :

Avant que mon père m'appelle, je lisais tranquillement sur le canapé (oui, c'est dur de tourner les pages avec des pattes, mais ça fait tellement longtemps que j'ai pas lu). Malheureusement, à la fin de son appel, la tranquillité laissa la place à la panique totale. Je hurlai dans toute la maison de partir, que le Mal arrivait et qu'il fallait prendre le minimum possible. La bonne nouvelle, c'est qu'elles réagirent aussitôt. Je couru donc dans ma chambre. Je pris une sacoche que je fis pendre autour de mon cou, y mis ma tirelire, mon porte monnaie, un petit ange en porcelaine fétiche, mon portable, mon collier symbolique représentant -à mes yeux- la lumière, mon short noir préféré avec un tee shirt et un débardeur de la même couleur, des sous vêtements et un gilet. Lorsque je passai le pas de la porte, mon père m'informa qu'ils sont partis. Je regardai si ma sœur et ma mère étaient prêtes. Ma sœur finissait de prendre ses affaires mes avait du mal à les porter. Je les lui pris et j'allai voir si maman était prête, elle aussi finissait les siennes. Elle prit son sac à main en plus de son premier sac et Emmy sortit la laisse du chien. Nous montâmes tous dans la voiture quand je sentis le Mal dans la rue. Je pressa maman et nous partîmes.

Nous étions à peine descendus la moitié de la rue qu'on voyait des motos s'arrêter devant la maison et un homme donner des ordres.
_ J'espère qu'on pourra retourner chez nous au moins récupérer quelques affaires. Dit Emmy.
_ Moi aussi, s'il reste quelque chose dans la maison, ça m'étonnerait qu'ils laissent une maison abandonnée en bon état. Répondis-je. Même si elle est pas vraiment abandonnée.
Ma mère me demanda où habitait mon groupe. Sincèrement, je n'en ai aucune idée. Je les appela donc un part un et nous commençâmes par le plus proche : Nath.
Arrivés devant chez lui, ma mère et moi sortîmes de la voiture. On avait préparé un plan pour qu'ils puissent venir un long moment avec nous. Ma leur dit qu'il y a un voyage scolaire de une semaine quelque part (selon le choix de ma mère) et qu'on fait du covoiturage tandis que les parents se posent pleins de questions, moi, je dis aux garçons de se dépêcher de préparer des affaires. Comme Nath est en famille d'accueil, il n'a pas mis longtemps à sortir de la maison et venir nous rejoindre devant les yeux ahuris de ses parents. Il leur décocha un sourire mignon et leur dit qu'il leur enverra des cartes postales. En rigolant. Ce qui prouvait qu'il ne le pensait pas le moins du monde. Rendu à la voiture, on lui expliqua la situation, à partir du rituel de ce matin.
Ensuite, on passa chez les jumeaux. Eux aussi ont hériter leur nature de leur père. Je le vois, une douce lumière bleue émane de lui. Je lui demande donc de les laisser partir par télépathie. Il eut un regard choqué dans ma direction puis acquiesça doucement et convaincu sa femme que leurs enfants leur en a parler un soir, à table. Je ne sais pas pourquoi il me fait confiance mais tant mieux. Les jumeaux arrivèrent juste après que leur mère eut cédé. Cette fois, tout le monde s'embrassa et nous repartîmes pour la maison de Sèb.
Cette fois, c'est la mère de Sèb qui est surnaturelle. Mais même en lui expliquant la situation, elle ne voulait pas. Une vraie mère poule. En plus, elle commençait à nous menacer de partir. Elle raconta à son mari qu'on est des surnaturels qui veulent enlever leur fils. Forcément, avec une excuse pareille, le père s'y méla aussi. Maman continuait de leur donner l'excuse du voyage, mais je voyais qu'elle désespérait. C'est alors que Sèb sortit enfin. Il leur fit rapidement un bisous et partit presque en courant avec une valise pleine à craquer. Je levai les yeux au ciel.
_ T'as pas besoin de tout ça Sèb, ça prend de la place. Soupirai-je.
_ C'est le minimum, riposta-t-il, il y a tout ce qu'on a besoin là dedans.
Je montai dans la voiture en soufflant, la mère de Sèb, qui s'était remise de son choc, nous fonça dessus. Sèb la repoussa avec l'air tout en s'excusant de ne pas lui obéir et nous partîmes en laissant derrière nous une mère effondrée et un père en colère.
_ Je savais pas que t'avais une poule comme mère Sèb. Plaisentai-je.
Il soupira en levant les yeux et je ris doucement, ce qui le fit rire aussi et tout le monde attrapa un fou rire, se revoyant sa mère en rage et nous qui fuyons. Cela fait du bien de rire un peu, détendre l'atmosphère de la voiture pour un long voyage.
Le temps que les autres lui informent les événements de la journée, je regardais par la fenêtre en me demandant si je pourrais un jour revenir dans cette campagne chère à mes yeux. Mais comme Sèb était devant, les garçons devaient se pencher pour qu'il entende et à la fin, je devins traductrice en voiture. Oui, on s'est arrangé bizarrement pour les places. Ma mère conduisait, normal. Mais comme Sèb prenait de la place derrière, il s'est mis devant avec Amigo à ses pieds et Emmy sur les genoux. D'ailleurs, il n'est pas très à l'aise car il n'arrête pas de la regarder. Moi, je suis sur les genoux des trois derniers qui n'arrêtent pas de me caresser, ce qui fait un drôle d'effet. Ça me procure un bien être et en même temps ça m'irrite. Val est au milieu pour éviter une quelconque dispute entre les jumeaux.

Maman prit le premier péage pour aller plus vite. On venait d'échapper de peu à une arrestation parce que les parents de Sèb ont porté pleinte. Un policier nous a reconnu et ma mère a du démarrer en trombe. Évidemment, comme tous policiers qui se respectent, ils nous ont poursuivi et les jumeaux ont du intervenir. Clèm a fait tomber une pluie diluvienne sur leur voiture tandis que Val faisait cramer leur moteur en prenant soin de ne pas brûler la voiture. Le chef a essayé de tirer sur nous mais il était au volant et nous a raté. Ils n'ont rien compri et quand la pluie s'est arrêtée, nous étions hors de vue. On a eu de la chance même si on sait qu'ils ont pris notre plaque d'immatriculation et qu'ils vont nous retrouver.
À la sortie de l'autoroute, il est déjà 20h00 et on a tous faim. Sèb eut l'excellente idée de manger un fast food à emporter. On décida donc de manger Mac Do. Mon hamburger se défait trop facilement et de la nourriture déborde de tous les côtés. Pas pratique sans les mains, j'en avais plein le museau et Nath a du me l'essuyer parce que je n'y arrive pas.
Nous reprîmes l'autoroute et maman conduisit toute la nuit en ne faisant que de courtes poses pipi ou détente pour ceux qui voulaient. Les garçons s'endormirent rapidement, moi, je les trouvais inconfortable en plus de ma fâcheuse mauvaise habitude de ne pas réussir à dormir en voiture. Néanmoins, je trouvai le sommeil pas loin de minuit.


L'honorable IshtaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant