Chapitre 20

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Je monte doucement les escaliers et m'allonge sur mon lit, jamais je n'aurais pensé que mes parents offre l'hospitalité à Aldaron, je serais dans ses bras tous les soirs, le sourire aux lèvres je m'assoupis un peu. C'est un léger baiser qui me réveille, j'ouvre les yeux et vois Aldaron assis à côté de moi.

- Aldaron : Tu vas bien mon amour ?

- Je suis fatiguée mais ça va puisque tu es à mes côtés

- Aldaron : Tu as des parents très gentils et compréhensifs

- Je te l'avais dit, puis avec une fille comme moi il vaut mieux, dis-je en souriant

- Aldaron : Je ne m'attendais pas à un tel accueil

- Ben moi non plus je l'avoue

- Aldaron : Ils m'ont dit de te dire que c'était l'heure du diner

- Alors descendons, mon père n'aime pas attendre

Nous nous installons à table et Aldaron fait honneur au plat que ma mère a préparé, moi je n'arrive pas à manger, je suis barbouillé et j'ai cette fatigue que je n'arrive pas à me débarrasser, je ne parle pratiquement pas non plus, en fait je ne suis pas bien et je ne sais pas pourquoi.

- Ina : Mange un peu ma chérie, pense à ton bébé

- Je sais maman mais je n'ai vraiment pas faim, je n'ai envie que d'une chose c'est dormir

- Ina : Tu ne couves pas quelque chose au moins ?

- Non je ne pense pas

- Aldaron : SI tu es fatiguée tu devrais aller te coucher tôt

- C'est ce que je comptais faire

- Ina : Monter tous les deux je m'occupe du rangement

- Merci maman

Aldaron m'aide à gravir les escaliers, je vais ensuite prendre une douche et enfile une nuisette, Aldaron prend le relais dans la salle de bain et me rejoins dans la chambre, je suis déjà dans le lit, il s'allonge près de moi.

- Aldaron : Tu as une petite mine, tu es sûre que tout va bien ?

- Mis à part cette grosse fatigue oui je vais bien

- Aldaron : Alors repose toi mon amour, je reste près de toi

- Allonge-toi avec moi, je voudrais dormir dans tes bras

Il rentre dans les draps, me donne un doux baiser et embrasse mon ventre puis il s'allonge, je me cale au creux de son épaule tandis qu'il passe son bras autour de ma taille, je pose une main sur son torse que je caresse du bout des doigts.

- Aldaron : Tu devrais éviter de faire ça ma douce

- Pourquoi ça ?

- Aldaron : Sinon je ne réponds plus de moi

- J'ai autant envie que toi tu sais

Il me bascule sur le dos et entreprend de me caresser les seins en passant sa main sous ma nuisette, sa main est douce et chaude je frémis sous ses doigts, mon corps se cambre de désir, à mon tour je caresse son torse, son ventre, son dos auquel je me raccroche en le griffant légèrement, mon corps brûle d'envie de lui, j'ai une telle soif d'amour. Il passe sa langue dans mon cou, remonte jusqu'à mon oreille qu'il mordille doucement, cela me donne des frissons...

- Aldaron : Laisse toi faire... juste apprécie... où en étions-nous ? dit-il en reprenant ses caresses

Je le regarde avec interrogation et enfoui mon visage dans son cou et je m'abandonne à ses attouchements, à ses mains expertes et une fois rassasiée je m'endors comme un bébé... Le meilleur des somnifères !

Je me réveille avant lui et le regarde dormir puis repense à ce qui s'est passé hier soir, il n'a pas voulu que je m'occupe de lui, il a pris du plaisir à m'en donner, maintenant c'est l'occasion d'inverser les rôles. Doucement je repousse les draps et passe ma main dans son pyjama où j'attrape son sexe doucement et commence un long et lent va et vient, ma bouche se pose sur son ventre, il gémis doucement alors que je sens son sexe durcir dans ma main qui n'arrête pas ses caresses, ma tête est posée sur son ventre et je le vois ouvrir les yeux, je lui souris puis je descends son pyjama et pose mes lèvres sur son sexe, puis je le lèche délicatement, j'accélère le mouvement de mes lèvres autour de son sexe et ses gémissements se font de plus en plus prononcés, il m'attire soudain à lui, se place derrière moi et me pénètre doucement, puis de plus en plus vite et nous atteignons l'orgasme en même temps , sa bouche tout contre mon oreille il me murmure des choses que je ne comprends pas

- Aldaron : Tye ea min ancale min melyanna

- J'aime cette mélodie qu'est ta langue, qu'as-tu dit ?

- Aldaron : Tu es mon soleil mon amour

- Et toi l'air que je respire

- Aldaron : Nous sommes bon pour une douche

- Oui mais je ne le regrette rien

Il pose ses lèvres sur les miennes en les forçant à s'ouvrir afin de mêler sa langue à la mienne avec douceur au début puis son baiser devient de plus en plus fougueux, pressant, ardant, d'une douce violence, un baiser qui m'enivre, me désoriente, me chamboule complètement et surtout auquel je m'abandonne.

- Je t'aime tellement mon amour

- Aldaron : D'un amour partagé ma douce

Nous nous levons et je vais à la salle de bain la première et m'habille dans la chambre le temps qu'il prenne sa douche à son tour, je suis prise tout à coup d'une douleur dans le bas ventre me coupant le souffle, ce n'est pas le moment me dis-je, j'espère que ce n'est qu'une fausse alerte. Aldaron rentre dans la chambre à ce moment-là et vois sur mon visage que quelque chose ne va pas.

- Aldaron : Que se passe-t-il mon amour ? dit-il soucieux

- Rien, ça va t'inquiète pas

- Aldaron : Si je m'inquiète, tu fais une drôle de tête et je n'aime pas ça

- J'ai eu une petite douleur mais c'est passer

- Aldaron : C'est de ma faute ?

- Non tu n'y es pour rien je t'assure

- Aldaron : Tu devrais en parler à ta mère, elle est déjà passée par là

- Elle risque d'être plus angoissée que toi

- Aldaron : Tu veux t'allonger ?

- Non descendons prendre le petit déjeuner

Il m'aide à descendre les escaliers et nous allons dans la cuisine où seul ma mère bois son café, nous nous attablons avec elle et je sers un thé à Aldaron et je prends un chocolat chaud, je sens son regard insistant et je comprends qu'il va parler.

- Aldaron : Est-ce normal que Leah est eu une douleur ce matin ?

- Ina : Une douleur ? demande-t-elle en me regardant

- Rien d'inquiétant, j'ai eu une petite douleur dans le bas du ventre, mais ça va maintenant

- Ina : Il ne faut rien négligé à ce stade de la grossesse

- Aldaron : Désolée mon amour d'avoir parlé mais il le fallait

- Ina : Parce que tu comptais ne rien dire en plus ?

- Mais non ! Vous vous inquiétez pour rien je suis sûre

Comme je dis cela je suis prise d'une seconde douleurme faisant me plier en avant, je me tiens le ventre et essaye de reprendre monsouffle, Aldaron me tiens par les épaules et ma mère appelle mon père.    

L'Eau, L'Air, Le Feu et MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant