Chapitre 6

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Je perds alors ma concentration et tout s'arrête, je regarde autour de moi afin de savoir qui pouvait bien m'appeler tout en espérant que cela soit Aldaron.

- Aldaron : Ne l'utilise pas à mauvais escient, me dit-il en arrivant derrière moi

- Pardon ? Je ne comprends pas, répondis-je en me retournant

- Aldaron : Ton pouvoir ne l'utilise pas contre la nature, ajoute-t-il

- Je ne faisais rien de mal, dis-je étonnée

- Aldaron : Les arbres ne t'ont rien fait, il faut les respecter, tu peux t'entrainer autrement

- Je suis dans un flou total, je ne comprends rien du tout mais je suis heureuse de te revoir

- Aldaron : Moi de même, je t'avais dit que je serais par ici

- Oui mais tu ne m'avais pas dit quand alors je n'étais pas certaine de te voir aujourd'hui

- Aldaron : Marchons un peu tu veux

- Pourquoi pas, alors que peux-tu me dire de plus sur toi car à part ton prénom je ne sais rien

- Aldaron : As-tu l'esprit assez ouvert pour que je t'en dise plus ?

- Rien ne me choque et je ne juge jamais les gens si tu veux tout savoir

- Aldaron : Peut-être bien mais quand cela sort vraiment de l'ordinaire ? De ce que tu connais ou pense connaitre ?

- Ben déjà contrôler les éléments ce n'ai pas courant ni ordinaire non ? Et pourtant cela ne me choque pas plus que ça, bien que cela me pose beaucoup d'interrogation

- Aldaron : Je ne suis pas d'ici

- Ah bon ? De quelle ville es-tu ?

- Aldaron : Ce n'est pas une ville mais un monde parallèle au tien, dit-il calmement en me fixant pour voir ma réaction

- Mais bien sûr ! Mes amis m'avaient pourtant prévenu que tu pouvais être quelqu'un de dérangé, dis-je sceptique

- Aldaron : Tu vois que tu juges les gens, je pense que tu n'es pas prête, dit-il évasif

- Prête à quoi ?

- Aldaron : A en savoir plus

- Tu piques ma curiosité là ! Et puis ce n'était pas un jugement juste que c'est dur à croire qu'il puisse exister un monde parallèle, on se croirait dans un film de science-fiction

- Aldaron : Ce n'est pas de la fiction, vous appelez ça du folklore mais nous existons vraiment

- Dis m'en plus, je te promets d'avoir l'esprit ouvert

- Aldaron : Mon prénom veut dire seigneur des arbres, et je suis le gardien de la forêt

- Gardien de cette forêt ? demandais-je intriguée

- Aldaron : Entre autre, et je dois t'avouer que j'étais à ta recherche

- A ma recherche ? Mais pourquoi donc ? Et pourquoi moi ?

- Aldaron : Cela fait un moment que je te cherche et j'avais presque abandonné quand je t'ai rencontré

- Et comment savais-tu que c'était bien moi que tu recherchais ?

L'Eau, L'Air, Le Feu et MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant