CHAPITRE 1.

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– OMNISCIENT –

Zaïr et Nila sont deux enfants unis par l'amitié des deux parents.

D'un côté,

Nila, franco-indienne, qui perds sa mère à sa naissance se fait confier par son père à l'âge de deux, au meilleur ami de celui-ci, puisqu'il ne lui reste pas beaucoup de temps à vivre.

Le père de Nila, atteint d'une maladie cardiaque après la mort de sa femme, rend à son tour son âme en laissant derrière lui une petite âme de deux ans.

D'après eux et ce que Nila sait...

D'un autre côté,

Cet homme, d'origine algérienne à qui est confiée Nila, a lui aussi un enfant, un garçon; Zaïr. Celui-ci âgé de six ans à l'époque.

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Plus le temps passe, plus les deux tourtereaux se détestent, ils ne peuvent pas se supporter. Zaïr pense que Nila est trop hautaine pour sa phrase qu'elle répète toujours : je suis inestimable. Pour cette raison là, il l'appel, depuis petit; Amolika – en toute ironie pour sa part –, qui signifie en indien; inestimable.

Contrairement à Zaïr, qui prend toujours Nila de haut et qui la sous-estime malgré elle, elle, elle le surnomme; Scorpion. Ce dernier, la pinçant toujours au dépourvu, méritait amplement d'être appelé par un surnom pareil d'après elle. Il est méchant, surtout cruel avec elle, parce qu'il a peur de perdre la valeur qu'il a aux yeux de son père qui porte beaucoup d'importance à Nila qu'à lui-même...petites pensées des petites âmes...

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Aux yeux des autres, ils grandissent comme des frères et sœurs, mais aux yeux de Nila, tout est différent.

Nila, malgré elle, depuis son enfance jusque ces douze ans, tombe éperdument amoureuse de Zaïr, qui ne lui porte absolument aucune attention.

Elle l'embête toujours, et le verdict; qui aime bien châtie bien. Lui aussi l'embête beaucoup, mais contrairement à elle, lui la déteste vraiment.

Un jour comme les autres, Zaïr, ayant quinze ans à ce moment là, débarque dans la maison en étant tout content. Nila, voulant absolument savoir ce qui le rend si heureux que ça, entame la discussion.

– Qu'est-ce qui te rend si heureux que ça, Scorpion? le questionnât-elle.
– Parce que je pars Amolika! lui dit-il de toute joie.
– Et où ça? soudain, la peur avait envahit tout son âme, elle ne voulait pas qu'il s'éloigne d'elle.
– Je vais à l'étranger pour faire de grandes études, mon père m'a enfin trouver une grande école...
– Attends, le coupât Nila, donc ça veut dire que tu me quittes?

Soudain, une lueur de désespoir traversât ses yeux, Zaïr, voyait que quelque chose n'allait pas chez elle, il lui posât la question et elle lui dit, innocemment, sans connaître les conséquences, ce qui lui passe par la tête.

– Ne pars pas, il y a des grandes écoles ici aussi.

Zaïr s'approche de plus en plus d'elle, avec un sourire au coin, il l'a colle au mur et parle en approchant de plus en plus ses lèvres des siennes.

– Et pourquoi je ne devrais pas partir?
– Euh..., l'air séduisant de Zaïr l'a mettant hors d'elle, elle lui avouât tout. Je t'aime Zaïr.

C'était la première fois qu'elle prononçait le prénom de celui-ci, il ouvre grand les yeux et s'approche encore de façon à ce que ses lèvres frôlent les siennes.

– Est-ce que tu penses vraiment que je porterais ne serait-ce qu'un minime sentiment pour une moins que rien comme toi, Amolika?

Il appuyait bien sur son surnom pour qu'elle sache qu'elle n'était pas inestimable à son égard.

C'était la phrase qui avait tout achevée, il avait, après l'avoir laissé ici comme une étourdie, fait ses valises et avait quitté la maison lui riant au nez.

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Aujourd'hui, Nila n'était plus la conne d'hier. Zaïr n'était pas non plus le petit garçon.

Nila, aujourd'hui vingt-deux ans, travaillait en tant qu'assistante auprès de tonton Saïd, le père de Zaïr et le soir quand elle rentrait à la maison, elle aidait un maximum Inayat, la mère de Zaïr, appelée Ina par elle-même, qui signifie maman en indien, pour tout ce qu'une femme puisse faire au foyer.

Elle avait de bons liens avec eux et les aimait comme si c'était ses vrais parents.

Du côté de Zaïr, il avait maintenant vingt-six ans, et avait terminé ses études. Il retournerait donc en France...

Qui dit France, dit Nila.

S C O R P I O N : « Mon inestimable »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant