CHAPITRE 19.

10.1K 965 42
                                    

– ZAÏR –

Papa est là pour éteindre la lumière, j'appuie sur la gâchette : il fait tout noir.

Son visage se décompose, je vois bien qu'elle est dégoûtée. Vaut mieux. J'aurais pas à assumer certaines choses plus tard.

Je ne veux pas qu'elle sache qu'il y a quelque chose au fond de moi que je n'arrive pas à contrôler ces temps-ci. Je pense que c'est le fait qu'elle soit bien foutu qui me fait cette effet là, elle est bonne.

Cette fille, va bientôt être ma femme, elle sera toute entière à moi. Je n'oserai jamais la toucher...surtout pas sans son autorisation. Et même si un jour elle vient à moi pour me réclamer qu'elle veut passer à l'acte, je le ferai pas. Je ne veux pas en assumer les conséquences...je ne peux pas.

Le lendemain, elle est repartie chez moi avec la décoratrice à nouveau. Je pense que le fait que je lui dise que beaucoup de putes étaient passées par ici l'a mis en rogne. Mais pourquoi? Après tout, elle me dit qu'elle est déjà passée dans le lit d'un gars je m'en tape...ou pas.

Je sais pas, je sais plus rien. À part le fait que ce soir je vais m'engager avec elle. Enfin, à moitié, vu que ce n'est que la henna.

Je termine les quelques paperasses que j'ai en charge et sors de mon bureau pour rentrer chez moi. Je passerai pour le plus grand des connards si je suis en retard à mon propre mariage quand même. En passant, mes employés me souhaitent beaucoup de bonheurs et j'entends même quelques-uns dire que j'avais tiré le gros lot en ayant Nila...s'ils savaient – roulement des yeux –.

Je me dirige vers l'ascenseur, j'avais mes mains dans mes poches et, quand les portes étaient à la limite de se fermer, une main fine les bloque. Je lève ma tête et aperçois ma petite secrétaire Lya* (*Petit rappel : la secrétaire sur laquelle il est focalisé depuis sa venue dans l'entreprise), elle entre à son tour et attend que les portes se ferment pour les bloquer. On est coincé dans cet ascenseur et c'est extrêmement excitant de savoir qu'une fille prend les devants.

Elle se tourne vers moi, balance ses cheveux en arrière et me fait son regard le plus charmeur.

Lya, d'une voix mielleuse : Voudriez-vous un dernier service avant votre mariage, monsieur?
– Un service comme?
Lya, souriant : Comme ceci...

Je la regarde quelques instants, toujours les mains dans les poches, hautainement. Elle pose sa main sur mon torse et la descend jusqu'à mon entre-jambe, mais je l'arrête avant même qu'elle y pose là-dessus.

Je la retourne et la bloque entre moi et le mur de l'ascenseur, elle me regarde comme si elle m'invitait...comme si elle m'enviait.

–, d'une voix dure : Tes mains de crasseuses tu les gardes pour d'autres, moi, à partir de ce soir, je suis un homme marié.

Je la lâche et débloque les portes avant de descendre, rien qu'à sa façon de me regarder je vois qu'elle a envie de me tuer...ces petites secrétaires qui pensent qu'elles finiront avec leurs patrons, réveillez-vous!

Je rentre à la maison et laisse l'eau froide couler sur mon corps, ça fait du bien. Ça me réveil, ça me refroidi.

----

Depuis presque une heure je suis planté ici, devant sa porte, à l'attendre. Les invités sont là, tout est prêt, il manque plus qu'on descend et se présente aux invités mais mademoiselle Lalitha a préférée me faire attendre juste pour me faire chier.

J'étais entrain de regarder l'heure sur ma montre, soupirant et tapant du pied, l'attente n'était vraiment pas pour moi. La porte s'ouvre sur ma mère, je la prend dans mes bras et lui embrasse le front, elle est juste splendide ma mère.

Ma mère, me donnant une tape sur le crâne : C'est pas moi que tu dois embrasser hmar* (*âne), elle est à l'intérieur!
– Mais yemma* (*maman) c'est toi la plus belle!
Ma mère : Suffit les disquettes Zaïr!

Je ris face à elle et entre à l'intérieur, j'étais entrain de dire qu'elle me faisait attendre depuis deux heures, quand, contre toute attente, j'ai bloqué.

Je m'attendais à tout...mais pas à autant de beauté. Elle me choquait à être si belle que ça en ce moment même.

Je m'approche d'elle, jette un coup d'œil en arrière pour voir si mes parents sont là, évidemment, ils le sont

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Je m'approche d'elle, jette un coup d'œil en arrière pour voir si mes parents sont là, évidemment, ils le sont. Je lui encercle le visage de mes mains et lui dépose un long baiser sur le front. Bizarrement, ce baiser je le sens au plus profond de moi...qu'est-ce que tu me fais Nila?

–, gâchant l'ambiance : Comme quoi, tu peux être belle quand tu le veux Amolika.
Nila, roulant des yeux et souriant : Et moi j'allais dire que tu pouvais être galant quand tu le veux, mais...– faisant une fermeture avec sa main sur sa bouche – je reprends ce que j'ai pensée, puisque t'es un pauvre con.

On se souriait et riait ensembles juste pour montrer aux autres qu'on était genre heureux, en fait, on était juste entrain de se tailler.

Je ris encore une fois, elle me faisait rire la petite. J'avais envie de lui ébouriffer les cheveux mais je me retenais, après elle allait me faire ses crises de filles là.

J'entremêle nos bras et c'est comme ça que nous sortons à l'encontre de tous les invités pour ce soir.

Ça ne fait que commencer...

___________________________

Alors, qu'est-ce que vous en pensez?

@alysilya.

S C O R P I O N : « Mon inestimable »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant