CHAPITRE 24.

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– NILA –

Combien la vie est dur, combien la mort est simple?

Il bouge quelques fois ses lèvres et attrape langoureusement ma lèvre inférieur entre ses dents. Il l'a mordille et soupire de désir me le transmettant. Zaïr se décolle de moi petit à petit et rouvre ses yeux, les miens je les avait même pas fermer tant le choc était énorme. Il vient de m'embrasser!

Je reprends : il vient de M'EMBRASSER!!

J'étais entrain de vivre le choc de ma vie quand il a commencé à bégayer quelques paroles en se grattant la nuque. Je me suis poussée de lui à la vitesse grand V et j'ai tournée ma tête sur le côté.

Le bout de mes doigts étaient gelés et paradoxalement mes mains étaient moites, je tremblais et je n'arrivais pas à reprendre mes esprits. C'était tout nouveau pour moi, et c'était par lui...autrefois j'aurais rêvée de ça, mais aujourd'hui je suis simplement choquée et remontée.

Zaïr, prenant un grand souffle : Putain...Nila, je suis vraiment désolée wAllah, c'est parti d'un coup comme ça, j'ai pas calculé mes gestes-
–, le coupant, toujours la tête tournée sur le côté : Vaudrait mieux que tu sortes s'il te plaît.
Zaïr, s'approchant de peu de moi : Mais Nila wAllah-
–, le coupant à nouveau et le fixant cette fois-ci : Arrête de jurer et SORS!

Il me regarde avec rage quelques secondes et sors en claquant la porte bien fort. Oh mon Dieu, il m'a embrassé! J'ai crue mourir de honte en le regardant. Comment vais-je pouvoir le regarder dans les yeux maintenant? Le connaissant, il va me le rappeler à chaque approche maintenant!

Je prends l'initiative d'oublier ce qui vient de se passer en me mettant encore une fois au travail. Terminer mon dossier m'aiderait peut-être à oublier ce qui vient d'arriver, je vais rentrer tard aussi, histoire de ne pas le croiser.

Oh mon Dieu...il m'a embrassé!

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Quelques heures plus tard, j'avais terminée mon dossier. Il était vers les environs de vingt-deux heures et Dieu Seul Sait à quel point j'avais sommeil et mal au dos. J'ai posée mes coudes sur la table en croisement et ma tête sur ceux-ci.

Quelques temps plus tard, je sens la lumière tapante s'éteindre et un sentiment de bonheur m'envahir. Deux mains me secouent, un soupire fort et le sommeil m'emporte finalement.

Le lendemain matin, j'entre-ouvre mes yeux lentement essayant de réaliser le lieu où je me trouve. Une chambre, ma chambre. Je regarde à ma droite puis à ma gauche mais personne, j'ai même pas besoin de faire genre, je sais qu'hier les bras qui me portaient étaient ceux de Zaïr, je lui en veux.

Oui, je lui en veux, surtout je lui en veux et lui en voudrais toujours pour faire naître en moi cette chose qui s'appelle l'amour et pour le fait que ce ne soit pas réciproque, que ça ne le sera jamais.

Je passe mes doigts sur mes lèvres et imagine à nouveau la scène de la veille, était-ce vrai ou était-ce seulement un geste comme tous les autres à son égard? Je ne pense pas qu'un jour cet homme puisse aimer, alors la meilleure des choses à faire serait de passer à autre chose en ne pas le calculant.

Je soupire fortement et me lève pour prendre une douche et m'habiller.

Je sors de la chambre et tombe nez à nez avec Zaïr qui tente un sourire en ma direction que je ne lui retourne pas

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Je sors de la chambre et tombe nez à nez avec Zaïr qui tente un sourire en ma direction que je ne lui retourne pas. Il ne le mérite pas. Je suis consciente qu'il n'est pas au courant de ce qu'il cause en moi à chaque fois qu'il pose ne serait-ce qu'un regard sur moi mais, dans tous les cas, il m'énerve à savoir jouer de moi comme on joue d'un jouet.

Je vais dans la cuisine puis prépare quelques petites choses à manger, je lui en met aussi, question de respect puis je bois mon thé en regardant les actualités sur mon iPad. Zaïr guettât chacun de mes faits et gestes, j'essayais tant bien que mal de cacher ma gêne face à lui en jouant à la femme forte qui n'est pas atteinte par ce qui s'est passé la veille.

Il m'a embrassé...

C'était traumatisant mais en même temps beau à vivre, je ne me comprends pas...je ne comprends plus rien.

En faisant défiler les pages, je vois une info me taper à l'œil. Je clique dessus voyant que le titre comporte le nom de Yazid et je commence à lire et apprends qu'il avait fait un accident très grave.

J'étais pire que choquée, tellement sous le choc que j'ai fais tomber ma tasse de thé et j'ai tout recrachée sur la figure de Zaïr. Il m'a demandé ce qui n'allait pas en criant mais je n'ai pu rien dire. Malgré tout, cette nouvelle m'a piqué. Très très piqué.

J'ai pris mon sac et ma veste, je suis sortie limite en courant en direction de l'hôpital malgré les cris de Zaïr derrière moi.

– À L'HÔPITAL –

Je suis directement aller à l'accueil et j'ai demandée où est-ce qu'était monsieur Mihran, après avoir su le numéro de sa porte, j'ai pris l'ascenseur pour m'y rendre.

J'avançais petit à petit et chaque fois que mes talons claquaient au sol, remontait un stress inexplicable en moi.

Je toc très doucement puis entre d'un coup dans la chambre en chuchotant un mini Yazid...

La scène que j'ai face à moi me déchire le cœur malgré moi.

Yazid, avec une petite blonde à ses côtés, ses mains sur ses fesses et elle, ses bras enlaçant son cou, ils sont entrain de s'embrasser. Me voyant arriver, il l'a projette de côté pour crier mon prénom alors que je suis déjà en dehors de la chambre...

Pourquoi à chaque fois que je fais confiance on me l'a fait à l'envers? Pourquoi est-ce que j'ai mal alors que je suis censée l'oublier?

Les hommes sont toujours les méchants dans l'histoire...

Combien t'avaient promis la lune, combien t'ont jurés d'rester?

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Je ne suis pas très fière de ce chapitre et il est trop court mais bon...bonne lecture!!

@alysilya.

S C O R P I O N : « Mon inestimable »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant