Me promenant dans les ruelles sombres du village tyrolien, des cris, des pleurs se faisaient entendre. Bien entendu c'est un bruit qui me fait frissonner de plaisir et qui ne cesse de m'encourager à faire de meilleurs bêtises. Débouchant sur la grande place, une sainte Nitouche prénommé Marianne Keller s'avança vers moi assez énervée.
Marianne : c'est toi n'est ce pas !??
Moi: *ricane relevant mon regard* tu devines bien maman.
Elle me regarda le plus noir possible marmonnant des insultes en vieux allemand. Un large rictus s'était formé sur mes lèvres. Qu'est ce que j'aime les ennuyer ! Je regardai sur la place pour voir le blesser et vis son petit frère plein de boue. S'avançant vers la scène, une main se posa brutalement sur moi. Pas besoin de me retourner, c'est bien entendu Oscar Stettner, mon meilleur ami, chef des écorchés.
Oscar: Franchement William. Tu m'épates de jours en jours. Bravo !
Moi: oh mais ça ce n'est rien chef. *je le regarde droit dans les yeux* quand ils vont vouloir se laver je pense que j'ai inversé les tuyaux.. D'eau et de..
Il me regards les yeux pétillants d'envie, le sourire en coin.
Oscar: et le ?
Moi: et celui de la fosse septique *ricane*
Il rit sans pouvoir se contrôler. Essuyant une larme, il retira mon chapeau et m'ebourifa la chevelure.
Oscar: bon bon bon. On va fêter ça ?
Moi: *je hausse les épaules* si tu veux chef.
Marchant tout les deux vers notre repère, une ancienne usine abandonnée, une jeune fille de min âge, blonde aux yeux bleus fit surface. Je ne pus m'empêcher de faire les gros yeux. Oscar approcha sa bouche de mon oreille et me murmura doucement: ''c'est une nouvelle. Elle s'appelle Déborah. Smith. Je vois bien que tu la trouves bonne mon vieux.''
Je le regardai un peu pour lui dire: mais comment t'as su ?
Il me fit un clin d'oeil et entra en bousculant les gardes, je le suis et parlai avec sur les prochains plans.
