Chapitre 5.

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La personne qui m'avait aidé, n'était rien d'autre que Thomas Wank. Quand il retira sa capuche laissant place à ses longs cheveux, je fis de gros yeux. Ce traite ? M'aider ? Moi ? William Jefferson Hak ? Voulant plus d'informations sur son aide, je m'approchai de lui.
Moi: Wank ? Pourquoi tu m'as aidé ?
Thomas: *sursaute un peu et se retourne* je voulais pas de mort c'tout.
Moi: Il y a une autre raison. Dis la moi
Thomas: *il me regarde* je.. Je pensais que c'était Marianne. C'est pas toi que je voulais sauver *une lueure de sincérité brille dans ses yeux*
Moi: Qu'est ce que ferait maman chez moi ?
Il me regarda et haussa les épaules.
Thomas: je ne sais pas. Au moins je sais pourquoi tu agis comme ça avec nous Hak. Tu es blessé ?
Je regardai mes coups qui viraient au mauve mais je ne dis rien.
Thomas: bon si t'as besoin de quoi que ce soit tu peux venir. *il me lança des antis douleurs* cadeau. *disparais dans la noirceur de la nuit*
Je restai là, en quelque sorte choqué des événements. Pourquoi un Timpelbachien aiderait un écorché ? Le pire c'est.. Pourquoi Wank ? M'aider moi ? Enfin bon.. Je regardai autour de moi et grelottai légèrement. L'orage grondait dans le ciel. Il commençait à pleuvoir et je marchai dans les rues totalement trempé. Je m'arrêtai devant la fenêtre de Déborah et la regardai se coiffer. Je souris légèrement et quand elle voulut fermer les rideaux, elle me remarqua, elle ouvrit la fenêtre.
Déborah : Willy ??? Attends j'arrive !
Elle ferma la fenêtre et courut vers les escaliers. Après cinq minutes, elle m'ouvrit la porte d'entrée. J'hésitais à rentrer.. Je ne veux pas m'imposer. Elle me fit signe de venir donc je rentrai.
Déborah : mon dieu Willy ! *elle retira mon chapeau et ma veste trempée et les mit séchés* viens je vais te prêter des affaires de mon frère *elle me prend la main et cours vers les escaliers*
Arrivé dans sa chambre, je desserai mes bretelles et retirai mon haut. Elle eut un petit blocage sur mon corps mais se ressaisit et me tendit un pyjama. Je lui souris un peu n'ayant pas parlé depuis le début et me changeai dans la salle de bain. Revenant, je m'assis en tailleur sur le lit dos à elle et elle me sécha les cheveux. La sensation de chaleur me donna la chair de poule. C'était apaisant vraiment. Je fermai les yeux et frissonnai de plaisir. Quand elle eut finit, elle vint s'installer devant moi.
Déborah : alors.. Il s'est passé quoi ?
Moi: j'ai été chassé *mens bien évidemment* et je savais pas où aller..
Elle me regarda et posa délicatement sa main chaude sur la mienne qui est complètement gelée.
Déborah: si tu as encore cette situation qui se produit.. Tu viens chez moi d'accord ?
Moi: mais.. Et ton père.. ?
Déborah : mon père est cool quand la personne est cool donc ne t'inquiète pas.. *elle sourit et touche le bout de mon nez parsemé de tâches de rousseur à peine visible* et puis t'es adorable donc mon père ne te chassera pas *elle sourit encore plus et me prend les mains pour les réchauffer*
Je ne pus m'empêcher de rire un peu. Je la trouve vraiment très à croquer. Je lui souris et elle se faufila dans son lit et me laissa une place au près d'elle. Elle s'endormit légèrement et durant son sommeil elle posa sa tête sur mon buste. Je la regardai en souriant et appuyai ma joue contre son crâne. Je murmurai de petites phrases en catalan, c'est mon habitude et m'endormis d'un coup.

Timpelbach.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant