Chapitre 24:

221 14 0
                                    

Retour William

Assis sur une chaise les mains ligotés, les 3 hommes me regardèrent. Chacun tournait en rond, un léger haut de cœur me donna envie de vomir, je soupirai et essayai de forcer sur mes poignets. En les attendant, je pensais à Déborah. Une vague impression me prit, et si c'était elle qui m'avait poussé ? Nan c'est pas possible elle est trop niaise pour ça. Ou alors j'ai sans doute rêvé et que je suis tombé tout seul. Un claquement de ceinture me fit sursauter et me ramena à la réalité. Krog s'agenouilla et m'expliqua calmement que j'allais souffrir. Le visage neutre, je lui crachai dessus. Merde après tout c'est lui qui a tué.. Papa.. Mais attends.. Papa m'a eu à 16 ans.. Nan là je me fais des films. Hum désolé je reprends. Il ferma l'oeil où j'avais craché et ses narines commencèrent à frémir. D'un revers de main il me gifla. La joue rouge, je le regardai impassible. J'avais une douleur atroce mais si je bronche il allait faire pire. Venceslace, choqué par la violence partit avec Schtrüdz. Roger se redressa et attrapa mes cheveux pour les tirer en arrière. Il serra les dents et me dit: tu payes rien pour attendre toi. Je te promets que tu vas mourir. Oh oui mon bonhomme. Et puis tu ne manqueras à personne.
Je lui répondis que maman allait le dénoncer à la police et qu'il allait moins faire le malin quand il sera exécuté. Et puis maman ne l'aimait pas. Il me regifla et me dit que c'était lui le maire, que personne n'allait la croire et qu'il pouvait faire tout ce qu'il voulait avec elle. Sur ces mots, il me prit et m'entraîna dans une cellule, porte close, aucune ouverture, juste du noir. Il me lança à terre et fermis à clé. Je me couchai et m'endormis..

Timpelbach.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant