Chapitre 13:

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Il se retourna vers l'armoire et avança ses grands pas faisant craquer le plancher. Des sueurs froides me faisaient trembler, j'avais chaud trop chaud. Je me faufilai derrière les piles de vestes me collant à la planche en bois. Sa voix grave résonnait. "Viens par là, gamin de merde, aussi pitoyable que ton père, je te promets tu vas mourir". La porte s'ouvrit d'un seul coup, j'arretais de respirer et fermai les yeux. Il grommela et sortit de la chambre, poussant une veste, il avait ouvrit la mauvaise porte. Je m'assurai qu'il était définitivement partis et quitter la chambre avec mes affaires et mes sacs. Je sillonnais les murs et tombai sur la maison du boucher Stettner. J'essayai de laver mes joues sales et allai toquer trois fois.
M.Stettner: William ? Mais il est tard que fais tu ici ?
Moi: le maire m'a chassé.
M.Stettner: tu veux que j'ai le trouver ? *il sert les poings le plus fort possible*
Moi: NON ! non.. Ne vous inquiétez pas..
Il me regarda et me laissa entrer, j'ignorai Mireille et retirai veste et chaussures posant mes affaires.
M.Stettner; veux tu un peu à manger ? Tu as la peau sur les os !
Je secouai la tête et le remerciai quand mon meilleur ami descendit la brosse à dent en bouche. Ces mots étaient: "Illy ? U ous quoi ci ?" (Willy ? Tu fous quoi ici ?).
Je lui souris et lui dis de venir avec moi en haut pour lui expliquer. Après toutes les explications sur le faite que Déborah soit enceinte il recracha tout le dentifrice et la bave qu'il avait en bouche sur mon visage. Dégouté, je fermai les yeux et retirai mon chapeau. Il mit ses mains devant sa bouche et rit. Il m'essuya puis m'aida à monter mes affaires en haut et préparer mon lit.

Timpelbach.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant