Le lendemain matin, la jeune fille était déjà là. Oscar arriva à manque de souffle. Il s'appuya sur ses jambes pour respirer comme il faut et se redressa d'un coup.
Oscar: Bon ! Déborah je te présente Willy. Willy Hak. Will s'est Déborah la nouvelle.
Deborah: *parle avec un accent de l'est*Bonjour Willy *tends la main gênée*
Moi: *souris en coin et lui fais un baise main* bonjour belle demoiselle. Tu es très charmante..
Oscar me regarda le sourire en coin l'air de me dire que c'était une bonne approche.
Moi: Tu viens de l'est de l'Europe n'est ce pas ? Tu as un accent légèrement.. *réfléchis une fraction de seconde* polonais n'est ce pas ?
Elle me regarda étonnée par ma réflexion et répondit époustouflée: "Waw t'es fort ! Comment t'as su ?".
Je lui souris en coin le regard caché par mon chapeau.
Moi: je ne dévoile jamais ma façon de réfléchir voyons.
Oscar: cherche pas il est intelligent à un point inimaginable.
Je fus gonflé d'orgeuil en la regardant droit dans les yeux.
Moi: parle moi un peu de toi. Et.. Ta famille.
Déborah: et bien.. Comment expliquer. Je vivais en Pologne jusque mes 5 ans et j'ai du déménager en France pour retrouver le village d'enfance de mon père. Là où il a rencontré ma mère. Rien d'intéressant. Et toi ?
Oscar était partit et j'étais face à elle. Un passé douloureux ainsi que ce présent atroce me remonte à la tête. Elle attendait une réponse ça se voyait ! Ne voulant pas la laisser comme ça, je pris mon courage à deux mains.
Moi: et bien. Mon passé est assez triste. J'ai perdu mon père à l'âge de 6 ans devant mes yeux. Je souffre horriblement avec ça. Je suis venu ici à 10 ans. Ma mère trouvait que c'était un bon coin pour vivre une vie sereine. Elle croisa son meilleur ami d'enfance. Qui en veut terriblement à mon père le menaçant de lui avoir piqué la femme de sa vie. Peut être que c'est pour ça qu'il m'en veut autant et me bâts chaque soir.
Déborah: attends quoi ?? *elle manque de s'étouffer*
Je réalisai de ce que je venais de dire et fis les gros yeux reculant. Elle s'avança vers moi pour me rassurer sans doute. Je secouai la tête me traitant de tout les noms et la fixai à nouveau s'excusant de lui avoir tout dit ça. Je baissais la tête et elle me remonta le regard en me rassurant et me jura qu'elle sera là quoi qu'il arrive. Ne voulant pas briser ses espoirs étant donné que je ne me confié jamais j'acquiesçai et lui dis que je devais y aller pour ne pas me faire punir. Elle me salua et je me dirigeai vers l'énorme maison de mon beau père, le maire du village. J'entendais déjà mon prénom résonné dans le bâtiment. Bien entendu j'étais encore en retard. Comme toujours. Et ça je peux vous le dire. Je vais prendre cher. Oh oui oui !