Love me [Antoine Griezmann]

Chapitre 17 : Here we are Miami !

"Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page"

Nos billets en main, Antoine et moi embarquèrent dans l'avion qui nous mènerait jusqu'à Miami.

Un vol de 9h30, long mais j'étais tellement fatiguée que je sentais que j'allais dormir. Levés depuis 2h30 je peux vous dire que le nuit a été courte. Évidemment il faut se présenter 2h avant le vol. J'ai préféré dormir toute seule pour avoir le plus de sommeil possible. Mais j'ai du dormir au total 3-4h maximum : ce n'est pas l'idéal mais l'excitation me fait tenir debout.

Une hôtesse nous dit bonjour lorsque nous rentrons dans l'avion et Antoine cherche nos places. Les numéros 66 et 67. On était du côté hublot, pour admirer la vue rien de mieux.

- Ça y est nous voilà partis ! S'exclama Antoine heureux comme un gamin de 5 ans.

Les consignes de sécurité furent annoncées et l'avion ne tarda pas à entamer le décollage. La sensation de décollage était de loin celle que je préférais : le coeur s'emballe, tu te sens décoller, aller dans le ciel et c'est juste fantastique. Antoine lui est plutôt normal il doit avoir l'habitude de prendre l'avion avec le foot et puis avec son beau salaire il peut se permettre de partir en vacances aussi souvent qu'il le veut.
L'avion commença à se stabiliser et les passagers purent enlever leurs ceintures.

- Ça va comme vous voulez Mademoiselle ? me demanda Antoine tout excité.

Il est quand même content d'être là et son sourire est communicant.

- Oh oui Monsieur très bien, tout aussi excitée que vous mon cher, rigolais-je.

Je l'observa et lui remis une mèche de ses cheveux qui était un peu retombé, ses yeux bleus me scrutaient. Impossible de ne pas craquer.

Finalement je m'endormais sur l'épaule d'Antoine, blottit confortablement contre lui.
Quand je me réveillais, Antoine dormait toujours, la tête contre le siège. J'observa la vue qui s'offrait à nous : l'océan. L'avion était un peu redescendu et nous allions bientôt arrivés vu ce que venais de dire une dame devant nous. J'avais dormi un bon nombre d'heures mais à présent je me sentais en forme.

L'atterrissage fut plus turbulent que prévu et mes oreilles étaient bouchées.

Antoine se réveilla en s'étirant et regarda par le hublot. Il frotta ses yeux, me lançant un faible sourire. Il avait du mal à se réveiller le pauvre, moi dans mon coin je ricanais devant la tête qu'il tirait.

***

- C'est bon on a tout les bagages ? demandais-je à Antoine.

Je hocha la tête. Il devait être 14h30, quand nous venions de récupérer sur le tapis roulant circulaire les bagages mais ils se ressemblaient tous alors difficile de s'y retrouver.
Antoine porta une lourde valise bleue : la mienne. Puis il trouva enfin la sienne qui était plus vers le fond.

J'entendis une voix grave dernière moi interpeller Antoine.

- Hé poto ! Ahhhhh content de te revoir, tu vas bien ? Demanda Paul à Antoine.

Paul lui fit une rapide accolade en lui tapant dans la main.

- Hé salut ! Ah oui hein je suis super content d'être là ! répondis Antoine en imitant Paul.

Paul me demanda la même chose et me fis la bise en se penchant : il était tellement grand. Il ressemblait à un joueur de basket avec sa casquette et son maillot.