Chapitre 25: Déclaration

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"Don't forget about me even when i'm doubt you"

- Je vois pas de quoi tu parles, on vient de se rencontrer, mentis-je.

Avoir l'air convaincante. Avoir l'air convaincante. Avoir l'air convaincante.

- Je sais que c'est toi.

A ce moment là, la seule possibilité  qui s'offrait à moi était de m'enfuir. Je bouscula les gens en train de danser et couru en soulevant ma robe jusqu'à la sortie dans le jardin.
Je me planqua derrière le mur de la maison dans un coin isolé.

J'entendis des pas dans les cailloux.

- Bon sang Laura, reviens !

Non.

- Je t'en supplie je n'en peux plus.

Je tendis l'oreille pour mieux entendre.

- Laura, cria Antoine. Arrête de faire la gamine.

Il se rapprochait, je me décala et marcha sur une branche qui craqua. La discrétion n'était décidément pas mon truc.

Antoine arriva et me retenu par le bras alors que j'essayais de fuir.

- Arrête de me retenir comme ça putain, dis-je en lui repoussant sa main.

Je continua à marcher en direction du parking sans réel objectif.

- Je l'ai quitté Laura, pour toi, dis Antoine derrière moi.

Je grelotais avec cette température là. Le soir était définitivement différent.

Antoine plaça ce qui devait être sa veste de smoking sur mes épaules.

- Prend la, je n'ai pas froid, dis Antoine. Et ne me dis pas que tu n'en veux pas.

J'allais lui redonner mais ne dis pas un mot et continua à marcher mais Antoine me suivait toujours. L'odeur venant de sa veste était tellement apaisante et me rappeler les moments où j'étais niché contre son torse. Les rares moments.

- Laura, écoute moi et après ça si tu ne veux plus me voir ni me parler je l'accepterai.

Je m'arrêta au milieu de la forêt et me tourna vers lui en enlevant mon masque.

- Je t'écoute, dis je l'air excédée.

Il était stressé je le voyais. Je n'avais qu'une envie c'était de me jeter dans ses bras et ne plus jamais le quitter. Mais nous n'étions pas dans le monde des bisounours mais dans la triste réalité. Dans notre si triste monde peuplé de trahisons et de mensonges.

- Quand tu es partie de chez Paul, j'ai senti qu'il me manquait quelque chose. Et ce quelque chose était toi. C'est en restant avec Erika que j'ai compris que je t'aimais toi. Oui Laura je t'aime. Je pourrai te le dire des centaines, des milliers de fois juste pour voir un sourire de ta part. Depuis que je t'ai rencontré dans ce bar, tu est l'unique objet de mes désirs et de mes pensées. Tu as même réussi à me faire oublier Erika.

C'était bien la première fois qu'il me disait des choses aussi profondes et touchantes. Je sentais mes yeux s'humidifier sous ces jolis mots. Il m'aimait.
J'avais attendu ce moment si longtemps. Mais n'étais-ce pas trop tard ?

- Après avoir quitté Erika, j'ai senti comme un poids s'envoler mais il me manquait l'unique objet de mes désirs : toi. Ces derniers jours ont été plus qu'ennuyeux et tristes juste avant que je ne reçoive un message de toi. J'ai eu un espoir quand j'ai vu ton message mais après le petit espoir que j'avais eu s'est envolé. J'ai été à ce gala exprès pour Paul mais je n'étais pas du tout d'humeur, continua Antoine. Je n'arrives tout simplement pas à t'oublier.

Love me [Antoine Griezmann]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant